Partie 48

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PVD de Jo

Rébecca et Cécile sont rentrés avec moi de cette soirée catastrophique. Elles sont assises sur mon lit ; j'ai la tête posée sur les genoux de Cécile et Rébecca me caresse les cheveux. Nous n'avons pas échangé un mot. Elles m'ont vu en larme à la soirée et, en parfaites meilleures amies, ont compris. Rébecca a pris mes clefs de voiture et nous a conduites jusqu'à ma maison. 

J'ai maintenant arrêté de pleurer, mais je renifle toujours. Le pantalon de Cécile est entièrement mouillé et cela par ma faute

- Jo ? Tu veux nous expliqué ? murmure Rébecca. 

- Bec ! chuchote Cécile. 

- C'est Mike, réponds-je. 

- Ouais, ça on avait compris, ironise Bec. Désolée. Pourquoi ? 

- Il a rompu avec moi. 

- Le salaud ! 

- Tu disais pas ça, il y a deux ans, c'est marrant, plaisante Bec. 

Je ne vois pas Cécile, mais je sais qu'elle hausse les yeux au ciel. 

- Qu'est-ce qu'il s'est passé, Jo ? 

- Il a du mal à gérer tout ce qui se passe en ce moment. 

- Oh, s'exclament-elles à l'unisson. 

Je me relève alors doucement et leur fait face. Mon visage dessine un pauvre sourire. Elles me regardent toutes deux avec tant de tristesse dans les yeux. Je me rallonge afin de m'épargner ce spectacle plus longtemps. 

- De toute façon, tu ne le mérites pas, réplique Cécile en posant une main délicate sur mon épaule. 

- C'est l'inverse ! murmure Bec. Elle veut dire qu'il ne te mérite pas. 

- Je fais toujours cette faute, s'exclame Cécile en se claquant la paume de sa main sur son front. Je ne la vois pas, mais le bruit est significatif. 

Une once d'hilarité s'empare de moi ; mes copines sont géniales

Après cette mince aparté, je reviens au moment présent ; le peu de lumière, qui m'avait permise de m'échapper un instant, est balayé par la sombreur de la réalité. 

- Je devrais enlever son maillot, non ? 

- C'est comme tu le sens Jo, me rassure Cécile, si tu as envie de l'enlever et de le brûler, on t'aidera. Je sais comment allumer un feu avec des silex, en plus. Et si tu veux le garder, il n'y a pas de problème. 

- Je crois qu'on a inventé le briquet et les allumettes pour une bonne raison, tu sais ? rétorque Bec. 

- Chut ! C'est plus dramatique avec des silex !! 

Une fois encore, mes deux meilleures amies m'arrachent un sourire timide. Je me relève rapidement et les prend vivement dans mes bras. 

Another bad boy storyOù les histoires vivent. Découvrez maintenant