Découverte macabre.
Une bonne heure plus tard et toujours autant de bouchons, Chris décida de prendre une autre route, moins empruntée visiblement, pour essayer de nous rapprocher au plus vite. À mon avis ce choix, était une mauvaise idée mais je le laissais. Au fur et à mesure que nous avancions, la route était étroite et traversait une vaste forêt aux allures effrayantes. Dehlia voulait s'arrêter : pause pipi.
Il était bon de se dégourdir les jambes, et l'ombre des arbres rafraîchissaient l'air. Cela changeait de la chaleur étouffante de tout à l'heure. Nous décidâmes de nous promener un peu. Le calme, la nature, mes amis, je me sentais bien. Mais la faim commençait à me gagner. Il fallait y retourner. Problème, nous nous étions perdus. Il fallait bien çà pour cette super journée appelé : « Vendredi 13 ». Nous devions continuer, nous finirions par trouver. Quelques heures de marche, nous arrivions enfin à la voiture. Nos téléphones captaient le réseau, et l'heure indiquait que l'après-midi avait commencé. Soudain, un bruit. Nous nous regardons. Silence. Encore un bruit. Comme ci quelqu'un ou quelque chose grignotait ou rognait un os. Nous nous approchâmes doucement. Chris passe devant.
Ce que nous vîmes dépassait l'entendement, une femme était entrain de manger le cadavre d'une autre femme. Quelle horreur ! Elle se retourna, et son regard me glaça le sang. Chris s'effondra. C'était Michelle. Sa mère. Ma belle-mère. Celle qui allait dire : « Oui » à mon père demain. Trop choqués et bouleversés nous voulions fuir mais impossible, la peur nous paralysait et brusquement, elle se leva et se transforma en cloporte. EN CLOPORTE !
Dans la voiture qui roulait vers la maison, il n'y avait pas un mot. Qu'allions nous faire, avions nous rêvés, une hallucination collective, une insolation, la faim, la fatigue ? Nous ne pouvions pas décider d'une quelconque stratégie, imaginons que nous soyons fous et que mon père se moque de nous avec Michelle à ses côtés entrain de préparer un bon gâteau ?
13h12. La Cadillac passe le portail, une petite villa luxueuse dans un quartier chic. Grand jardin, piscine, terrasse, maison grandiose avec plusieurs chambres, salles de bains, pièces à vivre, salle de jeux, bureau, bibliothèque ... Et des domestiques. Mon père avait gagné le jackpot lors d'une nuit de folie avec son meilleur ami durant une escapade à Las Vegas. Casinos, hôtels, alcools et femmes frivoles. Il avait placé sont argent et vivait d'une rente à vie en investissant de temps en temps dans quelques actions.
Il était là, sur les marches du perron. Grand sourire. Grand tout court. Élancé, châtain, yeux noisette, et une sacré moustache. Toujours élégant. Pantalon en lin, polo blanc.
Nous lui fîmes les embrassades et c'est Chris qui osa poser la question : « Franck, où est maman ? ». Nos yeux fixaient mon père avec attention, puis il répondit : « Dans la cuisine, elle vous prépare un bon gâteau. Pourquoi ? ». Bien sûr, nous avions dû avoir un coup de chaud avec la fatigue et le manque de nourriture, nous avions déraillés. Mais tous les quatre quand même, c'était étrange.
VOUS LISEZ
S.T.R.A.N.G.E
Truyện NgắnSi l'absurde m'était conté, d'un conte de fée je m'enfuirai. Histoires courtes d'un autre genre, histoires d'un soir, c'est à vous de voir. L'indescriptible folie des mots mêlant humour, horreur, sexe et n'importe quoi. Non conventionnelles, aussi...