Un jeu dangereux

chapitre 1:

Un déménagement, un de plus. Encore une mutation. Mon métier me fait bouger dans tout le pays.
Etant psychologue en milieu carcéral, j’ai beaucoup de demande. J’ai décidé d’aller plus loin, en
habitant dans une région, pas n’importe la quel. Une région avec le plus grand taux de meurtrier et
gangs du pays. C’est un défi, que je vais remporter haut la main, je ne m’inquiète pas.
J’arrive, enfin, chez moi après des heures de routes. Je me gare dans l’allée et admire cette maison
blanche. Ce n’est pas une grande maison, mais suffisant pour moi seule. Les déménageurs sont déjà
en train de tout installer. Je n’ai pas ce souci à me préoccuper. J’ai pris un sac avec moi, qui est très
important et que personne ne doit toucher. Je descends donc avec pour visiter cette maison.
L’entrée donne sur un hall, puis sur une cuisine ouverte sur un salon et salle à manger, avec un
bureau. A l’étage se situe deux chambres et une salle de bain. C’est parfait. Je pose mes quelques
affaires, puis m’assoie sur mon lit, je souffle un bon coup. Aller une nouvelle vie de plus.
Je m’active à finir le déménagement pour me reposer, je commence déjà le travail demain à 8H.
Heureusement que je ne suis qu’a quelque minute de mon lieu de travail.
Le lendemain matin, je me lève à 7h. Je déjeune puis prend une douche. Une fois sorti, je peigne et
sèche mes cheveux mi- longs noirs. Je me maquille en accentuant mes yeux bleus avec un maquillage
au ton gris. Je file m’habiller. Un chemisier blanc avec une jupe marron crayon seront parfait. Je
descends, prépare une bouteille pour la journée, prend mon sac, met mes escarpins noir et file.
J’arrive sur le parking de la prison. On peut constater le grand bâtiment gris avec quelques fenêtres,
une cours entourée de barbelé et de gardes armés. Dans la cours, je peux voir que les prisonniers
sont dehors. Je sors de ma voiture, une audi r8. J’entends des sifflements, des remarques perverses
d’homme. Mais je continu à tracer mon chemin. L’habitude de faire partie du peu de femmes, parfois
la seule femme, dans des prisons d’homme. Je ne travaille pas avec les femmes, j’ai toujours trouvé
ça plus intéressant les hommes.
Je rentre à l’accueil entouré de sièges vieux et déchiré, au milieu un bureau d’accueil. Une femme de
la cinquantaine environ ci-trouvait, petite blonde, assez ronde.
-Que puis-je faire pour vous madame ? demande-t-elle.
-Bonjour, je suis madame shady je viens pour…
-Oh oui, on vous attendait, aller à droite, des gardes vont vous fouiller et vous trouverez le directeur
de l’établissement.
-Merci.
Je prends donc la porte de droite, je vois des gardes. Ils ont dû entendre l’hôtesse d’accueil car ils ne
me demandent rien et me fouillent. Me faire fouiller par des hommes ne me dérange en aucun cas,
j’ai l’habitude après toutes les prisons. Une fois fini, ils m’indiquent de continuer dans le couloir tout
droit et prendre la dernière porte à gauche, le directeur s’y trouve.
Une fois la porte trouvée, je toque, on me répond d’entrée.
Je trouve une petite pièce, toute marron, avec une grande bibliothèque, avec tous les dossiers. Puis,
au milieu, un bureau remplis de paperasse. Un vieil homme se trouve de l’autre cote du bureau en
bois.
-Bonjour, je suis..
-Bonjour, je sais qui vous êtes, asseyez-vous, je vous en prie.
Eh bien, tout le monde coupe la parole ici ou je suis attendu comme le messie.
-Avant de vous faire visitez la prison, je voulais qu’on discute un peu plus. Comme vous savez, nous
avons des individus très dangereux ici, les plus dangereux du pays, il faudra donc faire très attention
à eux, bien sûr je vous dirais lesquels. Ils ont tous droit à 1h par semaine avec vous, bien sur certains
ont le droit de refusé, d’autre auront plus d’heure avec vous en fonction de leur comportement.
Vous ferez 8h 19h avec une pause de 1h minimum et 2h30 maximum, tout dépend de vous. Avezvous des questions, ou conditions ?
-Oui, une condition, je ne veux aucune surveillance avec mes patients.
-Bien sûr, vous aurez juste des caméras..
-Non, je ne veux rien du tout.
-Mais…
-Vous voulez je travaille ici oui ou non ?
-Très bien, je vais demander à quels soient enlevés. Suivez-moi, je vais vous présenter la prison.
Il me fait voir en premier mes deux bureaux, un pour les papiers et l’autre pour les entretiens. C’était
des pièces minuscules, mais ça devrait aller pour ce que je veux. Bien sur mon bureau était identique
au sien et l’autre blanche avec juste deux chaises noir séparé par une petite table. Juste à côté se
situe l’infirmerie, bon à savoir. Puis nous arrivons dans un autre couloir, tout gris. Enfin, on arrive à
l’intérieur.
-Faites attention à vous à l’intérieur.
On entre, il m’explique que les prisonniers vers le couloir sont des prisonniers qui sont inoffensifs,
plus on s’enfonce dans la prison, plus ils sont dangereux. On entend les cris des détenus, jusqu’à
qu’on entende que mes talons claqué contre le sol carrelé blanc. Plus un bruit, pas pour longtemps.
Des sifflements, des remarques refont surface, je regarde les détenus un par un, j’aime observer
surtout eux. On arrive au fond de la prison. Je vois une cellule noire, sans lumière comparé aux
autres. Je peux juste apercevoir un homme musclé avec des tatouages.
-Vous devriez changer de tenue quand vous venez les voir, je pense.
-Je n’ai jamais changé ma tenue de travail, après 15 prisons, donc ça ira.
-15 prisons a 25 ans, c’est incroyable.
Je ne lui réponds pas, trop occupé à fixer cette cellule. Le directeur suit mon regard.
-C’est le prisonnier le plus dangereux de la prison, un conseil, faites très attention à lui.
-Oh oui ne vous en faites pas, dis-je en souriant.
Mon instinct me dit, que je ne vais pas m’amuser tout de suite avec toi.