chapitre 5:

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Je la sens très mal cette journée. Je suis plongée dans mes dossiers. Le patient n°358 va m’attendre. Cet homme est un très grand criminel, violeur et tueur en série. Il aurait tués 25 femmes. Je devrais faire attention à cet homme. Je me sens pas rassurée du tout. J’ai quand même demandé a deux gardes de resté pas très loin au cas où.

Je rentre dans la salle, je le vois debout près de la porte. Je rentre en ne fessant pas attention pour aller m’asseoir, mais je sens son regard sur moi. Je déteste ça.

-Vous pouvez-vous s’asseoir pour qu’on commence ?

-Et si je n’ai pas envie, me répond-y-t-il.

-Et bien nous aurons un problème.
Il s’approche de moi. C’est un homme grand et costaud. Il pourrait effrayer n’importe quelle femme. Il m’attrape par le bras pour me faire lever. Il me fait vraiment mal, j’aurais une bonne marque demain.

-J’ai beaucoup plus envie de jouer avec vous.

Il me pousse contre le mur, cela me sonne un peu. Il s’avance rapidement vers moi, met sa main sur ma bouche et me chuchote :

-Ne fais aucun bruit sinon je tuerai ta famille.

Sa main se balade sous ma jupe, remontant à ma cuisse, je panique, essaie de le repousser mais rien n’y fais, il est bien trop fort. Il déchire mon chemisier, m’embrasse sur la poitrine. Je ne peux rien faire, je suis idiote d’avoir enlevé ses cameras. J’arrête de me débattre, et le laisse faire, a quoi bon, je ne peux pas crier et il est trop fort.

30 min plus tard tout étais fini. Je m’étais écroulé au sol, a essayer de reprendre ma respiration, le prisonnier était sorti. Je retourne dans mon bureau pour me poser. Je ne prendrais pas d’entretien de l’après-midi. Je ne veux que personne ne sache ce qui s’est passé.
Pourquoi je me suis fourrée dans ce métier.  C’est pour vous que je fais ça papa et maman. Mais aussi pour mon oncle, il est la seule famille qui me reste avec son fils, nous sommes très proches. C’est lui qui a fini ce que mes parents ont commencés avec moi. Il m’a tout appris. Il m’a appris à être forte, et pourtant aujourd’hui j’ai était faible.

Il va falloir je trouve une diversion pour pas que ce qui s’est passé fuite. Mais à mon avis c’est trop tard, il a dû en parler a tout le monde déjà. J’essaie de trouver une solution chez moi, j’inventerai quelque chose, après tout, tous les prisonniers veulent coucher avec moi.

Je dois vraiment travailler sur le dossier 859, c’est pour ça je suis ici. Cet homme fait partie de la mafia, comme beaucoup d’autre, mais lui bien plus important. Il est le deuxième bras droit du chef de cette mafia. Beaucoup de meurtre sont à son actifs, drogue, armes et j’en passe. Il a une peine de 25 ans.

Jackson,Jackson…comment tu as fait pour tomber si bas…

Je regarde l’heure il est déjà 20h, je n’ai pas vu le temps passés avec toutes cette paperasses.

Je sors, dis au revoir aux gardiens. Je vois dehors les détenus, le parking est juste devant leur cours. Où est la logique. 

-Hey la psy!

Je me retourne, alors que j’allais monter dans ma voiture, et vois Hayden m’appelé. Je m’approche.

-Oui ?

-Tu lui as fait quoi ?

-Pardon ?

-Tu sais très bien de qui je parle, depuis qu’il est venu te voir, dès qu’on parle de toi, il a peur. Qu’as-tu fais ?!

-Tu n’as qu’à lui demander, il se fera un plaisir de te le dire.

Hayden continu à me parler, mais je vois Jackson derrière, on se regarde lui et moi. Puis, l’autre s’en rend compte, il suit mon regard.

-Le petit Jackson te plaît ?

-Pas du tout, j’ai autres chose à faire.

-Ce qui est drôle, c’est quand vous regardant tous les deux, on dirait qu’il y a un petit air de famille.

-Mais bien sur tu délire.

J’enlève mes lunettes, qui finissent par me gêner, et m’approche de lui.

- Par contre Hayden, mêle toi de tes affaires. Parce que si je me mêle des tiennes, tu pourrais bien être surpris et vu l’efficacité j’ai pu constater hier de tes hommes, cela laisse a désiré.

Je rentre de nouveau dans ma voiture, pour enfin rentré chez moi.  Arrivé je prends un bain, pour me détendre de ce qui s’est passé aujourd’hui, il faut je pense a autre chose. Je plonge dans cette eau chaude, qui détend chacun de mes muscles.

Et je pense à ma famille, que dire d’eux. Mes parents sont morts devant moi. J’avais 10ans, j’étais allé cueillir des fleurs pour mes parents. On était en printemps. En rentrant, j’avais vu deux hommes, qui étaient de dos, entre leurs jambes, j’avais pu voir mes parents allongés, avec plein de sang. J’avais couru les retrouver, pour les sauvés. Mais comment une gamine de 10 ans peut-elle aider. Je me suis retourné pour voir les deux hommes. Un voulait me tuer, et l’autre ne voulait pas disant que dans quelques années on allait se retrouvé et voir qui j’étais vraiment.

Tu n’as pas idée.

Je me souviendrais toujours de leurs visages, jamais je n’oublierai. Je suis allée de famille en famille. Je ne sais pas pourquoi personne ne voulais s’occuper de moi trop longtemps, pourtant j’étais gentille avec tout le monde. Mon oncle ne pouvait pas me garder avec, travaillant beaucoup, mais il venait souvent me voir avec mon cousin pour m’entrainer. Puis, à mes 18 ans, je suis venu le rejoindre, et ma carrière commença.

D’un coup j’entends du bruit, ce n’est pas normal. Deux hommes arrivent devant moi.

-Oui messieurs, leurs dis-je en jouant avec la mousse dans ma main, si vous êtes là pour me surveiller vous tombez mal.

-Nous ne sommes pas…

-Chut petit blond, je m’en fiche, vous allez juste sortir de chez moi calmement, en disant bien a votre chef d’arrêter de me faire surveiller, je suis trop maligne pour lui.

Le brun sort une arme et me vise.

-Attention, petit toutou à Hayden, ce n’est pas un jeu, tu pourrais te faire très mal.

-Tu ne nous fais pas peur tu n’es qu’une petite femme toute fragile, naïve.

-Trop fragile et naïve pour faire ça ?
Je claque des doigts, 5 hommes arrivent avec leurs armes et visent les deux intrus.

Je me lève, nue, avec de la mousse sur mon corps et m’approche d’eux. Ils fixent les deux tatouages que j’ai, un sur la cuisse, l’autre sur le bassin. Ils ont compris.

-Vous direz bien à votre chef, que je ne veux plus de ses hommes sinon ils meurent.

Le blond stresse, je le vois à ses yeux qui ne restent pas en place.

-Oh mais mince !

Les deux me regardent en s’interrogeant.

-Vous ne pourrez pas lui dire. Amenez-les.

Mes hommes les attrapent et les charrient dans leur camionnette. Je m’occuperai d’eux un peu plus tard.

En attendant j’ai quelqu’un à aller voir cette nuit. Mes quelques semaines de travaillent dans cette foutue prison vont enfin servir a quelque chose.

Un jeu dangereuxOù les histoires vivent. Découvrez maintenant