chapitre 4:

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Il me met très mal à l’aise, rien qu’en étant assis on peut deviner qu’il est bien plus grand que moi.

-Pourquoi vouloir être le chef de la mafia ?

-Pourquoi vouloir être psychologue, surtout ici ?

-Et bien normalement, c’est à moi de poser les questions. Mais mes parents ont été assassiné, quand j’étais bien plus jeune, je me suis beaucoup renseigner dessus, puis j’ai décidé d’aider ses tueurs à ne plus jamais recommencer. Tout le monde a le droit à une deuxième chance.

-Tu es si naïve, déclare-t-il en me regardant dans les yeux.

Je détourne les yeux, tousse et dis :
-Revenons à ma question.

-Pourquoi je répondrais ?

-Car je suis votre psychologue…

-Je n’ai pas besoin de psychologue, je vais très bien, je sais ce que je fais et pourquoi ? crie-t-il.

Il se lève de sa chaise, retourne la table et s’avance dangereusement de moi. Je me mets debout, une fois qu’il avance vers moi, je recul. Jusqu’à que je sois collé au mur, lui a 30cm de moi, c’est mains aux extrémités de ma tête.

Il me murmure :
-Je pourrais te violer, maintenant, sans que personne ne sache, surtout en ayant enlevé les caméras, ce qui est d’une immaturité.

Je déglutis, prend mon courage à deux mains, le regarde dans les yeux et lui dit :
-Tu n’oserais pas, car tu prendrais des années encore ici.

Il rigole. Son rire me donne des frissons. Il commence à mettre sa main droite sous ma robe et remonté à ma cuisse. Oh non pas ça.

-J’ai très envie, tu vois, ça fait très longtemps que je n’ai pas eu une pute à m’occuper, alors autant se servir de toi. Tu ne vas pas crier, tu vas gémir mon prénom. Chuchote-t-il en rapprochant sa bouche de mon cou.

-Attend, s’il te plait, est ce que je peux enlever mes lunettes ? Je ne veux pas les cassés, elles m’ont couté cher.

Il me les prend, et les jettes. Bien sûr, celles-ci se cassent en morceaux. Super, va falloir j’en rachète.

Il allait reprendre où il en était, quand je mets ma main gauche sur son torse. Et lui murmure a son oreille :
-A ta place j’éviterais de faire ça.

Il lève son visage pour me regarder.

-Et qu’est ce qui pourrait m’en empêcher ? Dis-moi petite ?

-Et bien, Julia ne serait pas ravi d’apprendre ça et pourrais avoir des répercussions. Et puis si j’aurais une arme, j’aurais pu te tuer sans tu le vois tellement ta vigilance est minable. Je lui montre avec une petite tape sur la tête avec ma main droite, qu’il n’avait pas vu glisser.

Toute suite, il recule. Je crois qu’il se sent stupide. J’avance, devant lui, pour ramasser mes lunettes.

-Ne crois pas tu es intouchable Hayden, car je pourrais te prouver le contraire. Si tu veux jouer, on peut jouer ensemble, mais tu vas perdre je te préviens.

J’allais partir, quand juste avant je lui déclare :
-Pense à Julia, elle pourrait avoir encore besoin de son grand frère.

Je rentre chez moi me reposer, cette journée a était épuisante.  Même si j’ai fini à 16h, je prends peu ma pause, pour concentrer à mes patients.

En tout cas ce Hayden me fait froid dans le dos, j’espère que ma petite menace a suffi. Heureusement que je me renseigne sur mes patients.

J’allume la télé, me pose dans mon canapé. Je tombe sur les informations. De ce que j’ai pu comprendre, la police à trouver un autre corps d’un homme à 1h d’ici, avec des pétales, comme celui d’il y a 2 jours. Cela fait froid dans le dos, j’espère qu’ils vont vite arrêter ce meurtrier. Je n’aime pas me savoir avec un psychopathe dans les rues.

D’un coup j’entends des sirènes de police, qui se rapprochent de plus en plus. Je me lève, regarde par ma fenêtre, ils étaient arrêtés devant chez moi. Mais qu’est ce qui se passe ? Je vais a la porte ouvrir.

-Madame Shady ? Demande le policier.

-Oui c’est moi.

-Nous avons un mandat pour fouille votre maison, un appel anonyme nous a informé que vous auriez des armes chez vous qui peuvent correspondre aux deux meurtres.
Je suis surprise.

-Vous pouvez tout fouiller, je n’ai aucune arme chez moi.

Pourvu qu’il ne le trouve pas, ce sac.
Je les suies dans toute la maison, en haut ils vont dans la petite chambre, dans un placard. Merde, ils tombent sur le sac. Je panique. Ils l’ouvrent, ils en sortent les petites babioles, des photos, des articles de journaux du décès de mes parents.

-C’étaient vos parents ?

-Oui.

Ils descendent et me dise qu’il n’y a rien à signaler. Que je devrais faire attention car quelqu’un veut me faire partir d’ici. Je les raccompagne dehors, puis l’autre cote de la rue, je vois un homme grand habillé tout en noir, qui fixe ce qui se passe.

J’attends que la police parte, je le regarde, il fronde les sourcils et je lui souris.

Comme-ci je ne savais pas que c’était un homme d’Hayden, que c’était lui qui avait appelé. Il me prend vraiment pour une idiote, j’avais déjà tout prévus, et ce n’est pas lui, qui aller déjoué les plans.

Je rentre, vois au bout de quelques minutes que cet homme reste encore à regarder ce que je fais. Très bien, allons lui dire un petit bonsoir.

Je passe par derrière ma maison, contourne par des arbres de la maison voisine. J’arrive de l’autre cote et m’approche de lui, tout doucement.

Quand je suis enfin à quelques mètres de lui, je lui dis :
-Tu diras à ton chef de faire mieux la prochaine fois.

Il sursaute, se retourne, me regarde surpris.

-Et aussi d’avoir des meilleurs hommes, car tu es minable.

-Je vais te tuer, déclare-t-il en sortant un flingue.

-Oh non, tu ne le feras pas, et tu sais pourquoi, à cause de ça.

Je lui montre mon tatouage qui se situe sur ma clavicule droite. Il a peur quand il voit cela, tant mieux.

-Tu répéteras à ton chef. Et dis-lui que la guerre est déclaré, maintenant qu’il a un aperçu a qu’il a à faire.









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