Avec toute la présence universelle la solitude n'avait été aussi présente qu'à cet instant. Divers instants estompés se ravivaient au creux du désespoir grandissant dans l'âme.
Ce sont ses bras qui manquent, cette folle nuit tendre qui n'avait été qu'illusion.
Ces rires d'enfants perdus dans la joie, cheveux au vent criant au bonheur, rêvant de ce que serait la vie quand en grandissant .
Ces confessions amicales unissant de nombreux inconnus qui dorénavant ne sont que preuve qu'aucun n'est indispensable pour les autres, surtout pas sa propre personne.
Il y a aussi les sentiments cachés qui n'ont pu être révélés qui hantent constamment, précurseurs du désespoir quotidien.
Mais ces instants étaient bons sur le moment, aujourd'hui seules de longues heures animent les jours, où aucun de ses sons n'est entendu, ou plutôt écouté. A qui s'adresse-t-on quand personne n'écoute ? Qu'écoutent ils lorsqu'ils n'entendent ce que nous crions ?
Dites nous alors ce qu'il faut faire ? Ce qu'il faut attendre ? Et si rien n'attendait, si rien n'était attendu ?
