En ce moment, l'état de santé de ma mère s'était dégradé, je la voyais fondre comme un sucre, sous mes yeux...
Cette semaine, entre les nausées et les pertes de cheveux, la douleur qu'elle éprouvait me donnait des larmes aux yeux, nous avons prit rendez-vous avec le chirurgien, c'était ce week-end pendant ma journée de repos, je voulais que la première personne qu'elle voit après son opération, ça soit moi.J'avais eu de nombreux retour sur Linkedin concernant des offres d'emplois où j'avais candidaté, mais je refusais à chaque fois, parce que maintenant j'avais eu un contrat CDI.
J'avais décidé de clôturer mon compte, mais Dario m'en avait empêché.
Au final, Dario m'avait fait prendre conscience qu' à distance, les relations sérieuses, ne fonctionneraient pas... Nous avons alors décidés de rester des amis et on se racontait tout, presque tout...Ça faisait aujourd'hui un mois, un mois depuis notre dernière altercation avec monsieur O' Connor, dorénavant, on s'ignorait. Peut-être qu'il était plus logique d'agir ainsi...
Nous attendons devant la porte de chez lui, c'était vendredi et il était 9h passé, monsieur O'Connor n'était pas encore sorti, je tenais un sac en plastique à la main.
— Zack ? Tu peux attendre ? J'arrive tout de suite.
— Ça marche ma belle, je fais qu'attendre de toute façon.
Je me dirigeais vers la porte et sonnais, un homme, la chemise en sang m'ouvrait.
— Monsieur O Connor ! Vous allez bien ?
— Papa ! Criait sa fille.
Il courrait en direction de la cuisine et je le suivais, je vis sa fille assise sur le sol, la main en sang. J'arrivais à supporter le sang mais le père de la petite fille ne semblait pas savoir comment s'y prendre, il versait des sueurs froides.
— Ça va aller ma chérie.
Je m'installais à côté d'elle et demandais :
— Vous avez une trousse de secours ?
Il paraissait surprit mais il me répondait tout de même.
— Oui,
— Apportez-la moi s'il vous plait.
— Tu es sûre...?
Il m'avait vouvoyé, j'avais compris qu'il n'aimait pas mettre de la distance entre nous mais ce n'était pas le moment. La petite était plus importante que toute cette mascarade.
— Je vous rapelle qu'à l'origine je suis infirmière, monsieur.
Il s'en allait tandis que je frottais le dos à la petite, elle a sûrement fait tomber ce verre quand elle voulait boire son jus d'orange posé sur le plan de travaille.
— J'ai trop mal... La petite pleurait.
Je savais comment m'y prendre avec les enfants, lorsque je travaillais à l'hôpital, personne ne voulait s'occuper des enfants, les trouvants bruyants et pénibles. Mais moi, j'adorais prendre soins d'eux, lorsque t'agis comme ils le veulent, ils deviennent des vrais petits anges.
— C'était Lola c'est cela ?
— Oui...
— Tu sais, tu as l'air d'être une fille forte, je resterais auprès de toi d'accord ?
Je lui caressais les cheveux et elle semblait se calmer directement.
— Tiens , je t'ai apporté la trousse.
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Professional Network | T1
RomanceEvana est une jeune femme de 24 ans, enchaînant les petits boulots depuis ses vingt ans pour s'occuper de sa mère atteinte d'Alzheimer. Elle se retrouve sans emploi suite à une accusation injustifiée. Avec les conseils de ses amis, elle tente de re...