Révélations

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En cette rentrée, bien qu'il n'y ait eu aucun gros problème avec Ophélie, je faisais quand même du souci. De sacrées soucis même !
Je me paniquais pour un rien, pleurais pour un rien.
Au final, ma mère en avait assez de me consoler, elle a donc demandé à mon frère de le faire pour moi.
Et cette discussion fût très importante et me changea du tout au tout par rapport au problème. J'ai raconté à mon grand frère les problèmes qu'on avait eu, que j'avais peur qu'on ait. Que je ne savais plus quoi penser.
Un moment j'ai dit :
- Elle est sympa des fois mais ce qu'elle a fait ça ne fait pas.
- Tu sais, on dit que lorsqu'on dit mais, tout ce qu'on avait dit avant ne compte plus. Alors que pense-tu d'Ophélie ? Elle a été méchante avec toi mais elle reste sympa ou alors elle est sympa avec toi mais elle a vraiment été méchante.

J'ai choisi la deuxième proposition, à la fin de cette conversation, j'ai eu une grnade remise en question de ma relation avec Ophélie.
Au début, je la considérais comme une amie, et une amie dont j'étais aussi proche que Marie, Lucie ou May.
Alors que non, c'était juste une fille, une copine des fois, mais pas une aussi grande amie.

TRANSITION
Nous sommes au collège le midi, Ophélie est absente en raison d'une opération de ses dents.
Je mange avec May et Marie ( Lucie est externe ), j'ai pris la décision de tout leur dire par rapport à Ophélie. Pas que je trouve qu'elle essaie de se mettre entre nous mais qu'elle est vraiment toxique pour moi, et depuis que nous nous connaissons. Sauf qu'avant, je prenais ça pour un jeu, je n'avais pas conscience de sa méchanceté.
Je leur ai tout dit, de A à Z, sans exception et de manière neutre, sans vouloir les apitoyer sur mon sort et passer pour une victime. Elles m'ont toute deux écouté, sans m'interrompre.
- Mais pourquoi tu nous en a pas parlé avant ? Me demanda Marie.
- J'avais peur de créer des embrouilles dans le groupe et de passer pour la victime. Répondis-je.

L'après-midi, on finissait en avance, donc on a quitté avec Lucie. J'ai continué de tout déballer par rapport à Ophélie. J'étais vraiment heureuse et soulagée d'un poids.
Les filles me dirent :
- On voit qu'Ophé' essaie de te mettre à l'écart de nous parfois mais on sait qu'elle n'y arrivera pas.

Et cette après-midi se conclut par des rires et de la joie.

Et la force d'un papillonOù les histoires vivent. Découvrez maintenant