Chapitre 12

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Nous étions le 2 janvier et aujourd'hui John avait décidé d'emmener Angelina à la maison de ses parents. Maison où tout s'était déroulé, lieu même où sa famille était morte quand elle était bébé. Lieu marquant la douleur d'un Vincent Amaro qui avait perdu la femme qu'il aimait et son fils, mais lieu d'une importance encore plus terrible pour John.

Dès le début de journée, il s'était isolé et je l'avais laissé faire, le laissant gérer pour l'instant alors que j'observais Angelina et Vincent en buvant mon café. Il était évident que Angelina était impatiente, même si elle tentait de le masquer par respect pour Vincent, et j'avais vite compris que nous avions encore affaire à une bonne dose de non-dit et de conneries de Luciano Napoli, encore.


À se demander quelle était la version qu'il avait osé lui donner...



Le vol jusqu'à New-York où se trouvait la maison avait été calme, Diego qui avait voulu venir et Aaron nous accompagnant, me laissant le loisir de réfléchir à tout ça alors que John avait été s'isoler, rassemblant son courage. Je descendis en premier de l'avion, laissant Aaron s'occuper de la voiture alors que des hommes nous avaient rejoins et je m'allumais une cigarette, observant tout le monde descendre. Je glissais doucement ma main dans le dos de John, le caressant doucement en l'observant. Il rouvrit alors les yeux, souriant timidement en me regardant tout en venant poser son front contre le mien.


— Merci d'être là.


Je l'enlaçais doucement, le serrant contre moi.


— Je serais toujours là mon samurai.


John resserra son étreinte, me serrant plus fort contre lui, expirant longuement avant de ramener son regard sur moi.


— Allons-y. Souffla John.

— Je te suis. Répondis-je en l'embrassant sur le front.


John ouvrait la portière quand je vis Diego bondir de l'avant de la voiture, marchant d'un pas rapide pour s'éloigner et je posais ma main dans le dos de John.


— Je m'en occupes, monte. Soufflais-je


Je suivis Diego en m'allumant un mélange, le rattrapant finalement et je posais ma main sur son bras, croisant son regard aussi vite et j'arquais un sourcil.


— Diego Gomora, c'est rare de te voir avec cet air là. Ricanais-je. Expliques moi ça.



Diego souffla longuement, attrapant mon mélange afin d'en tirer deux bouffées avant de me le rendre.


— Cette couille molle de mes deux s'est fait passer pour le héros de A à Z auprès de la gamine. T'imagines ça toi ? Il a passé des années à n'attendre de son fils qu'il cesse son petit caprice pour se mettre au boulot selon ses propres dire et il ose dire ça à cette fille ? Mais je vais aller lui faire bouffer ses couilles ouais !


Je tirais une grande bouffée de mon mélange, recrachant la fumée en me frottant le visage, rassemblant mon calme assez relatif.

L'Empire du Dragon _ Livre VIIOù les histoires vivent. Découvrez maintenant