L'Empire du Dragon _ Livre VII

Chapitre 42.

**Note de l'auteur : Mise à jour le 02/07/19**

On rentra à la demeure dans la journée, et j'allais trouver Vincent dans son bureau, refermant doucement derrière moi en m'allumant une cigarette. Je restais appuyé contre la porte, l'observant travailler avant qu'il ne relève le regard pour le poser sur moi.

— Déjà rentrée. Sourit Vincent. La visite fut bonne ?

— Satisfaisante. Souriais-je. John a eu son jouet alors il est content. On est passé à son appartement... Celui qu'il occupait quand il était John Moore... Et j'ai vu les recherches...

Je laissais mon regard se balader dans la pièce, évitant soudain son regard.

— Je savais pas que... Fin... J'avais pas compris que tu me cherchais déjà à cette époque là... Je savais pas que tu avais vécu ma mort aussi. Je suis désolé.

— Pourquoi t'excuses-tu ? Sourit Vincent. On ne se connaissait pas à ce moment-là.

Il s'adossa contre le dossier de son siège et s'alluma une cigarette.

— Je ne l'avais pas dit à John. J'ai attendu d'être sûr et au moment où j'allais lui en parler... Tu es réapparu. Une chance que la Cosa avait été conviée. Ricana Vincent. Tu n'as pas à te torturer pour ça. Tu es là et vous vous êtes retrouvé.

— C'est le plus important en effet. Souriais-je. Comme quoi la vie est pleine de surprise. Souriais-je

— Certaines plus agréables que d'autres, oui. Sourit Vincent.

Il resta quelques secondes, silencieux puis ramena son regard vers moi.

— Puis-je te demander quelque chose ? Tu as le droit de refuser ne t'en fais pas.

— Bien sûr dis moi.

Il sortit une enveloppe de sa veste et se leva pour me rejoindre.

— Peux-tu l'ouvrir pour moi ? Demanda Vincent en me tendant l'enveloppe. Ritchi me l'a donné hier soir et... Je ne l'ai pas encore ouverte.

Je hochais doucement la tête en prenant l'enveloppe, respirant un bon coup avant de l'ouvrir, mettant clairement plus de temps à sortir la feuille. Je pris une nouvelle inspiration, sortant la feuille de l'enveloppe tout en la dépliant, lisant le test avant de lire le résultat et j'écarquillais les yeux aussi vite.

— Tu... C'est... Confirmé. Murmurais-je

— Confirmé... C'est confirmé. Répéta Vincent en se frottant le visage. Tu veux dire... Positif. C'est ma... Elle est...

Vincent prit place dans l'instant sur un siège et se mit à se gratter la nuque, semblant complètement paumé et je ne savais plus quoi faire je devais l'avouer. Je posais la feuille sur son bureau, me rallumant une cigarette en cherchant quoi faire ou quoi dire mais je devais avouer que mon cerveau avait beau avoir de grande capacité, dans le cas présent... Il ne m'aidait pas.