Chapitre 5. Le Cas « Don »

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On lança le rassemblement, remerciant les organisateurs avant de rentrer à la demeure, Pavel décidant de rester encore un peu pour parler avec le gamin. On prit l'apéro avant de manger un morceau, certains couples disparaissant sans grand étonnement. Après avoir profité un peu des enfants et les avoir envoyés au lit, j'allais prendre mon café dans un des salons, prenant place alors que Peter m'amenait un dossier. Je le remerciais, le parcourant en m'allumant une cigarette.


— L'avion est prêt au décollage. Me prévins Peter.


Je hochais la tête, finissant de lire le dossier puis je sortis le plan, l'attrapant pour aller l'étaler sur la table de la salle à manger, prenant le temps de le mémoriser, gardant un visage neutre alors que je me sentais bouillonner.


— Réveilles les démons, et dis à Pavel de se ramener. On a des porcs à égorger. Ordonnais-je d'une voix neutre.


Il hocha la tête et j'allais me doucher, redescendant en tenue de combat, mon débardeur dans la main alors que je me dirigeais vers la salle de Suri, prenant le temps de ranger mes lames avant d'enfiler mon haut. Je passais ensuite mettre mes deux bébés à mes cuisses, revenant dans la salle à manger tout en m'allumant un mélange, m'appuyant sur la table en fixant les plans.


— C'est quoi le souci ? Demanda Micky en arrivant avec Pavel et les autres.


Je tournais le regard vers eux, reposant le regard sur les plans.


— On va devoir y aller sans se faire repérer. Ils ont une otage.

— Tu sais qui c'est ? Demanda Pavel en fronçant les sourcils.

— Ouais. Une gamine de quatorze ans. Allez vous équiper.


Ils hochèrent la tête, repartant aussi vite et je soupirais en serrant les poings.


— Je veux ces sales chiens en vie. Tous. Je vais leurs montrer ce que c'est l'enfer. Tu as tout ce qu'il te faut Vincent ?

— Nous nous attaquerons alors aux ventilations. Il nous faut juste bloquer les issus de la maison et on leur envoie de quoi dormir. Ça te semble faisable ? Proposa sérieusement Vincent.

— Oui, on doit juste prendre les armes et les munitions adaptés. Confirmais-je tout en fumant.


Vincent tourna la tête pour voir arriver John.


— Va prendre ton fusil. Ce soir, tu seras sniper.


John hocha la tête et parti aussi vite chercher sa mallette. Il revint rapidement dans la salle et posa sa mallette au sol, s'approchant directement ensuite de la table pour observer les plans.


— On fait quoi des hommes qui gardent le périmètre ? Non létal ? demanda John en levant la tête vers moi.

— Non létal. Je verrais ce que j'en ferais sur place.


Ali m'apporta ma mallette, la posant à côté de moi avant de repartir et je le remerciais, m'étirant en sortant de la salle à manger, observant arriver Aaron en tenue.

L'Empire du Dragon _ Livre VIIOù les histoires vivent. Découvrez maintenant