Chapitre 18

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* Point de vue Aaron*



Le moment concert imprévu avait clairement était un shoot pur de plaisir et je descendis de scène avec mes baguettes, me dirigeant vers un des balcons, je me posais sur le sol, m'allumant un mélange en posant ma tête contre la rambarde, fermant les yeux en savourant les sensations encore présente dans mon corps.


Je mis un moment à redescendre vraiment, fumant en même temps et je finis par ouvrir les yeux, croisant le regard de Cole m'observant avant qu'il ne tourne la tête et je suivis son regard. Je me redressais, tapant sur son épaule en rentrant, faisant plusieurs mètres avant d'entrer de nouveau sur un balcon. Je m'avançais aussi vite, agrippant la nuque avant de l'embrasser sauvagement, reculant doucement mon visage ensuite.


— Tu sais soigner tes entrées. Sourit Carlos.

— Merci pour tout ça. Ça fait vraiment du bien, et c'était un vrai kiff de le partager avec toi.

— Vu votre passion pour la musique, je me suis dit que ça valait mieux que de grand discours. Je suis content que ça t'aies fait du bien. J'ai adoré ça aussi.


Je posais ma tête contre la sienne, glissant mes doigts dans ses cheveux en fermant les yeux.


— Pardon pour la façon dont tu as appris tout ça.

— Y a pas de bonne façon d'apprendre ce genre de chose. Et je pense que c'est plus simple comme ça. Et puis ça t'évite d'avoir à le raconter toi-même. Ne t'excuse pas de ça.

— Tu pourrais m'en vouloir pourtant de l'avoir appris comme ça. De ce genre de bombe dont on sait pas quoi faire. C'était pas cool de faire faire ça par Cole, mais c'est lui qui peut en parler le mieux.


Je soupirais doucement, renforçant ma prise en me calant entre ses jambes.


— J'avais aucune idée de comment tu prendrais ça. Je me préparais à te voir reculer et je t'en aurais pas voulu en vérité.

— Reculer ? S'étonna Carlos, plaçant aussi vite sa main sous mon menton pour lever doucement mon visage. Ça ne change rien à l'homme que tu es aujourd'hui et ça me montre juste à quel point tu es fort. Beaucoup ne se relèverait pas. Pourquoi te fuir pour un passé auquel tu n'es pas responsable alors que j'aime l'homme présent devant moi. Ce qu'il est, pas ce qu'il a subi...



Deux minutes...


Peut on rembobiner cette phrase s'il vous plait ?


L'homme qu'il...


J'écarquillais les yeux, clignant des yeux quelques secondes, cherchant à redémarrer mon cerveau qui venait de se barrer trop loin à mon goût.


— Tu... Tu as dit l'homme que tu aimes... Répétais-je comme un abruti fini.

— J'ai dit... Répéta Carlos, les yeux grands ouverts, venant visiblement de se rendre compte de ses propres mots.

L'Empire du Dragon _ Livre VIIOù les histoires vivent. Découvrez maintenant