L'Empire du Dragon _ Livre VII

Chapitre 14. Show au RedWolf

Nous étions samedi et ce soir se déroulait la soirée au RedWolf à laquelle beaucoup de monde avait été invité. Sur L.A, ou sur les autres boîtes à travers le pays, voir le monde. Les autres boites se coordonnant sur notre fuseau horaire exceptionnellement. Comme convenu la veille avec Hakane, j'allais passer la journée avec les danseuses afin que l'on se coordonne pour le show, et j'étais donc descendu vers 7h afin de déjeuner, m'installant tout en fumant à la salle à manger, lisant mes mails de cette nuit tout en buvant mon café. John lui buvait son café tout en étant étrangement passionné par sa tablette et se contenta de répondre aux bonjours de ceux qui les rejoignaient, certains comme Carla, bien plus souriant que d'habitude. Je relevais le nez de ma tablette en haussant un sourcil, regardant l'heure avant de regarder Carla.

— Pourquoi t'es déjà debout un samedi Carla Gomora ?

— Je dois avancer dans le boulot, faire mon entraînement, prendre le temps pour me détendre ensuite dans ma salle de danse pour être totalement disponible cette après-midi. Sourit-elle. On m'a invité à une journée shopping.

— Ta femme est hyper active, Jo. Lâchais-je avant de boire mon café.

— Et c'est toi qui fais la remarque. Ricana Jo. Et vous deux, debout à cette heure ? Ou pas couché ?

Je ricanais en reposant ma tasse, haussant un sourcil.

— Joker. Pour les deux. Souriais-je. Oubliez pas, 21h ce soir.

— Oui les hommes sont prévenus de renforcer la sécurité vu qu'on va se déplacer. Répondit Jo. Surtout pour ton cas.

Je me pinçais les lèvres avant de soupirer, verrouillant ma tablette.

— Madame doit passer la journée là-bas, Monsieur. Intervint Salomon l'air de rien en versant les cafés.

Je lançais un regard las à Salomon, le suivant du regard alors qu'il quittait la salle à manger l'air de rien.

— Balance ! Hurlais-je

John releva aussi vite la tête en levant un sourcil puis suivit mon regard en cherchant à comprendre ce qu'il venait de se passer.

— Qu'est ce qu'il t'a encore fait. Ricana-t-il finalement alors que Silvio arrivait tranquillement pour déjeuner.

— Bonjour. Souffla-t-il.

— Bonjour Silvio. Il vient de me balancer auprès de Jo !

— Et toi tu fais l'enfant qui veut faire le mur. Rétorqua Jo en croisant les bras.

— Mais non ! Niais-je en croisant les bras. Je bouge pas de là-bas Jo !

— Et t'iras pas seule ! s'énerva Jo. Pas avec ces conneries ! Je ne reprendrais pas les risques du passé !

Je fronçais les sourcils en le fixant alors qu'il maintenait mon regard, clairement pas décidé pas plier.

— Je refuse de jouer ta vie sur un coup de roulette de russe. Reprit Jo. Tu fourres des hommes au cul de la moindre personne menacée et tu crois y échapper ? Sauf que jusqu'à preuve du contraire, tu as le palmarès. Alors tu te fourres ton orgueil au cul, et tu prends quelqu'un d'ici avec toi parce qu'Hakane aurait certainement trop de boulot pour surveiller qu'aucun intrus ne s'approche. De plus, l'immeuble est en ville. Une soirée spéciale, des livraisons, du mouvement. Alors je suis parano, maniaque de la sécurité, mais tu n'iras pas seule.