Chapitre 27. Japon (4)

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Le lendemain matin, on prit le temps de savourer un petit déjeuner, enfin surtout moi qui profita clairement du café. Grognant tout en câlinant Hakan.



— De toute façon, vous allez nous accompagner à l'école.

— Oui. Ricana John en me regardant. Il n'y a plus rien à craindre.



On démarra peu de temps après pour l'école, saluant les gardes à l'arrivée alors que je gardais Hakan contre moi, saluant les élèves. Le Grand Maître nous accueillit en haut des marches, inclinant sa tête en souriant puis posa sa main doucement sur le crâne d'Hakan.


— Nous avons fait préparer une salle pour que vous puissiez le changer. Et monsieur Amaro, la... Machine arrive dans la matinée.

— Je vous remercie. Ricana Vincent.

— T'as négocié du café ? Murmurais-je en ricanant

— C'est une question de survie. Murmura Vincent en ricanant.

— Je ne peux qu'être d'accord. Ricanais-je.



On entra ensuite dans le hall principal de l'école et John tourna la tête vers le maître tout en continuant d'avancer.


— Je vais aller me changer. Nobuaki est prêt ?

— Oui. Il t'attend dans la petite salle. Répondit le maître en hochant la tête.


Je posais ma main dans le cou de John, me penchant à son oreille.


— Je t'attendrais dans ta pièce, tu me diras ce que tu en penses. Soufflais-je

— D'accord. Sourit John avant de m'embrasser. À toute à l'heure.

— À tout à l'heure. Souriais-je. Évite de le tuer si je dois l'entraîner.



Je ricanais avant de m'approcher du maître, me penchant à son oreille.


— Je vous vole votre piano. Soufflais-je avant de me diriger vers son bureau.



J'entrais doucement dans le bureau de Soke, relevant le tapis pour ouvrir la trappe avant de m'y glisser, tenant fermement Hakan. Je m'installais après avoir caressé le piano, fermant les yeux en embrassant le crâne d'Hakan, laissant mes doigts venir danser sur les touches du piano. Commençant par « The Lark », un doux sourire s'étirant sur mes lèvres alors que je sentais remuer Hakan, et la musique du piano ne tarda pas à envahir la pièce. Enchaînant avec « When the love falls », la douceur des notes venant bercer l'air alors que la respiration d'Hakan se faisait plus tranquille. Je me laissais bercer par la douceur des notes s'élevant, profitant de l'instant pour laisser les pensées parasites s'envoler, savourant simplement le moment présent où le passé, le présent et le futur semblait se mêler.


Tu entends mon fils, à quel point tout cela est étrange non ? C'est ici même que j'avais rencontré ton père, ici que tu as été conçu, et nous voilà encore aujourd'hui ici... Cet homme même est un fait étrange dans mon existence je ne pouvais le nier. Je savais que je le reverrais en quittant cette école il y a des années, une promesse me liait à lui, mais je ne m'attendais pas à reprendre cette histoire où nous l'avions laissé. Mais ton père aime être plein de surprise...

L'Empire du Dragon _ Livre VIIOù les histoires vivent. Découvrez maintenant