eight | and in the evening when the lights are low

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depuis cette escapade insensée, on s'était légèrement rapprochés

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depuis cette escapade insensée, on s'était légèrement rapprochés. mais pas quelque chose de grandiose et important, juste ce qu'il fallait pour que je puisse l'observer comme avant sans me sentir coupable de le faire. et on se saluait, aussi. c'est toujours pas fameux, mais c'est déjà ça, j'en étais heureux.

aujourd'hui monsieur tanaka est malade, mais c'est pas pour autant qu'il ne fait pas cours et s'arrête de s'égosiller auprès de hyunjin et jeongin qui continuent de faire les zouaves depuis leurs sièges désormais presque au fond de la classe. et tout le monde rigole, c'est toujours le même schéma avec eux et quand bien même ils me désespèrent cela reste un brin amusant peut-être pas au point d'avoir mal aux joues ou encore finir complètement hilare à se rouler sur le sol ou bien se tenir les cottes, mais assez pour me tirer un léger ricanement qui fâne bien vite.

je n'écoute toujours pas ce qu'a à nous raconter monsieur tanaka, je regarde juste ses lunettes aux verres bien sales, si sales que je pourrais même compter le nombre de petites tâches se trouvant dessus mais je n'en ai pas l'envie. et puis un papier parvient à ma table, la boule tombe juste au pied de mon bureau alors je me penche pour la prendre et fais attention à ouvrir le mot sans me faire voir. et puis je souris d'un grand sourire en voyant ce qui est écrit sur la feuille, je ne prends la peine d'y répondre et me tourne simplement vers yoongi pour hocher de bas en haut la tête afin de répondre à sa question. puis il me sourit en retour, d'un sourire tout simple mais qui réussit à brouiller mes sens pendant quelques secondes.

je n'ai aucune idée du pourquoi de ma réaction, de toute cette petite joie qui avait fait battre plus vite mon cœur alors que je n'avais même pas couru. hum, tant pis, je vais écouter le cours de monsieur tanaka et laisser tomber ce détail là. mais il n'empêche que c'est déjà la seconde fois que son sourire me fait vriller le cœur. et c'est... étrange. pas désagréable, juste étrange.

« viens dehors avec moi, dans la plaine près de chez la mère shin »

𝐍𝐀𝐑𝐀𝐍𝐉𝐀𝐒Où les histoires vivent. Découvrez maintenant