Chapitre 7 -

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Nora s'est évanouie dans la cuisine de l'appartement de Roger, à Londres.

Si Félix et Eleanor paniquèrent de voir leur sœur ainsi, Roger (ce père modèle, t'aimerait avoir le même) mit sa main sur son front :

« Elle est brûlante ! »

Roger laissa Debbie s'occuper de Félix et d'Eleanor, tandis qu'il emmenait Nora à l'hôpital dans sa voiture (je ne ferais aucune blague là dessus, parce que c'est pas l'moment) et fonça à tombeau ouvert (alors que selon les fanfics que j'ai lu, il avait une conduite de Mémé ) à l'hôpital.


Les médecins prirent en charge Nora.


Quelques heures plus tard, celle ci rouvrit les yeux, ne comprenant pas pourquoi elle s'était retrouvée dans un lit alors qu'elle était dans la cuisine de son père quelques instants plus tôt.

Depuis quelques jours, elle était fatiguée intensément alors qu'elle ne faisait pas grand-chose de plus que d'habitude (faire la cuisine, écouter du Queen, jouer de la batterie, lire, etc ...).

Mais elle faisait semblant d'aller bien pour ne pas inquiéter ses proches.

C'était les vacances de la Toussaint 1991, et Nora avait 14 ans.

Après tout, pourquoi ça pourrait mal aller ?

(en vrai pour pleins de raisons, mais passons)


Elle entendit quelqu'un entrer, alors elle fit semblant de dormir.

C'était deux infirmières qui venaient faire des relevés (?) et discutaient :

infirmière 1 : « pauvre petite... »

infirmière 2 : « oui, quand même... »

De quoi parlaient t-elles ?

infirmière 2 : « On a trouvé ce qu'elle a, au fait ? »

infirmière 1 : « Oui...  - elle chuchota quelque chose que Nora n'entendit pas - ... La pauvre petite n'en a plus pour longtemps... »

infirmière 2 : « La pauvre quand même... »

Elles sortirent de la chambre.

Nora n'en revenait pas.


Elle allait bientôt mourir.


Elle ne reverrait probablement pas sa Maman.

Peut-être même qu'elle ne verrait plus Félix, ni Eleanor, ni même son père...

Quelle image allait elle leur laisser ?


Elle se redressa douloureusement et attrapa du papier à lettre et un stylo posé sur la table de nuit.

Elle écrivit une lettre à chacun des membres de sa famille.

Une pour sa mère, en la remerciant de l'avoir adopté.

Une pour son frère et une pour sa sœur en les remerciant d'avoir toujours été là pour elle.

Et enfin, une autre, confuse pour son père.
Elle n'avait jamais réussi à l'appeler « papa ».

Elle pouvait utiliser le terme 'mon père' pour le désigner, mais dire 'papa' était trop dur pour elle.

Autant Dominique, elle avait réussi assez simplement à l'appeler 'Maman', autant elle avait toujours appelé Roger par son prénom.

Il paraissait que Freddie Mercury n'allait pas bien lui non plus.

Roger ne devait pas être au top de la forme.

Elle lui écrivit une longue lettre pour lui dire à quel point elle l'aimait, à quel point elle l'appréciait et à quel point il avait été un modèle pour elle.

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