Je dis non à la pauvreté 💔😩

La bataille entre ma belle mere et moi 💔

OBONÉ : JE DIS NON À LA PAUVRETÉ.

                       CHAPITRE : 11

Petit à petit, les invités et la famille Onana arrivaient et s'installaient. L'une de mes petites sœurs est venue me dire que, parmi les membre de ma belle-famille, il y a une maman qui critique ?

Elle : la maman-là regarde autour d'elle comme ci tout sentait hein, au point de demander à l'oncle de ton fiancé, celui avec qui il était ici au toqué-porte, si c'est vraiment la maison de tes parents ou bien la maison de ton oncle ou grand-père.

Moi : akié, celle-là c'est qui? Il y a toujours les gens pour décourager les autres. En tout cas, mon fiancé et moi avons le soutien de ma belle-mère. Étant une femme de fer, personne ne peut la décourager.

Ma mère m'avait un peu expliquer comment ça se passait, j'étais sensée rester dans la chambre jusqu'à ce qu'on m'appelle, il devrait y avoir des filles voilées, moi y compris. Et le fiancé devait choisir à tout hasard sa femme. En cas d'erreur, il devait y avoir des amandes à payer.

Bref tout ce qui se passe dans les cérémonies de mariage, pour extorquer de l'argent à la belle-famille, et faire durer la fête. J'étais dans la chambre avec un vieux vêtement, j'étais impatiente de sortir et de voir mon chéri Onana dans son boubou en basin.

L'ambiance tapait son plein dehors, personne ne voulait rien rater, je me suis retrouvée seule dans la chambre à attendre, et finalement, le sommeil eut raison de moi.

Plus tard, j'ai cru entendre les bruits dans la chambre, lorsque j'ai ouvert les yeux, c'était ma mère qui parlait avec l'une de ses sœurs. Elle passait le temps à faire hum, tchuiip. Vu l'expression de son visage, ça se voyait que quelqu'un l'avait énervé.

Moi : maman, qu'est ce qui se passe? Qui t'a énervé?

Elle : habille toi et suis moi.

Moi : je mets directement ma tenue?

Elle : ahka! Mets ce que tu veux dépêche toi.

Etant donné que ma tenue officielle était compliquée à porter, et ça nécessitait de l'aide, j'ai mis une simple robe et je suis sortie.

Lorsque je suis arrivée dans le salon, on m'a demandé de rester debout. J'ai croisé le regard d'Onana, il avait l'air contrarié, je ne comprenais pas pourquoi. J'essayais de communiquer avec lui à travers le regard, mais rien.

Mon père : Oboné!

Moi : oui papa.

Mon père : tu m'as dit qu'un homme te voulait en mariage, il est venu me voir avec les siens pour entrer en possession de la liste, le rendez-vous pour la dot est aujourd'hui. Mais apparemment c'est un deuxième toqué-porte qu'ils sont venus faire.

Moi me retournant vers Onana : ékié! Toqué-porte?

Lui : moi non plus je ne comprends pas.

Oncle d'Onana : ma fille, comme je l'ai dit à tes parents,certains membres de la famille Onana, ont décidé de ne pas te doter en cachette. Car chez les bantous, une fille se dote chez ses oncles et non chez son père, et ceci peu importe les problèmes de famille.

Nous ne pouvons pas faire abstraction des traditions au risque d'avoir des retombées néfastes dans le foyer de notre fils. Nous n'avons vu aucun patriarche, ton père a invité ses amis, mais ce n'est pas suffisant.

Mon père : dans ce cas, portez tout ce que vous avez ramené et partez.

L'oncle d'Onana : non mon frère , ça ne se passe pas ainsi, ne prenez pas ça en mal Nous avons déjà fait le toqué-porte, ce que nous avons amené aujourd'hui est considéré comme une pré-dot. Nous reviendrons vers vous pour la suite.