Fin ❤️

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OBONÉ : JE DIS NON À LA PAUVRETÉ.

                     FIN.

Depuis ma sortie de l'hôpital, j'étais chez mes parents, je n'arrivais même pas à parler. À chaque fois que Onana venait me voir, il était en larmes.

Inconsciemment, je le prenais pour mon bébé. Je faisais abstraction d'avoir perdu mon bébé, et je reconduisais ma délicatesse sur Onana, ne me demandez pas comment ça se fait, car moi même je ne sais pas.

Lorsqu'il m'a parlé du cas de Lili, j'ai accepté qu'il retire sa plainte, intérieurement je ne reconnaissais pas avoir perdu un enfant, mais juste d'avoir bagarré avec Sonia.

En parlant de Sonia j'ai l'impression que soit elle a oublié qui je suis, soit elle est suicidaire. Dans la vie il y a toujours ce genre de personne prête à vous pousser à bout.

Onana habitait presque chez nous, il rentrait très tard pour revenir très tôt. à ce rythme là ce gars pouvais aménager ici. J'ai regagné mon foyer plus sereine que jamais. C'est en voyant les vêtements pour bébé que j'ai réalisé ce qui s'était passé. J'ai pleuré un coup et j'ai laissé faire.

Lili venait me voir chaque jour, elle me remerciait de l'avoir libéré, et moi je la remerciait de m'avoir défendu.

Moi : Lili, tu dois te débrouiller pour que Tchassem t'épouse, ainsi je n'aurais pas perdu deux batailles. Tu sais que c'est à cause de ton histoire que j'ai perdu mon bébé.

Elle : non ne dis pas ça, c'est à cause de Sonia. Dis-toi que chaque chose arrive avec l'approbation de Dieu. C'est douloureux mais sois forte. A mon avis, il faut concevoir dans les plus brefs délais.

Moi : tout le monde me l'a dit, mais mon corps va se reposer quand? J'étais déjà quand même à terme.

Elle : le corps s'adaptera et tu nous feras un autre bébé.

Moi : j'aimerai te demander une faveur. Je veux être au courant de tous les faits et gestes de Sonia.

Elle : est ce que tu as besoin de me demander ça? J'avais déjà mis les petit du quartier à ses trousses, il se peut qu'elle a voyagé pour l'Afrique du Sud, espérons qu'elle revienne.

Moi : je ne suis pas pressée, même dans dix ans on se croisera, moi Oboné je ne cherche pas les problèmes, mais si on me cherche, je te sers les problèmes et je me rassure que tu aies fini ton plat.

Elle : dix ans? Je ne pense pas qu'elle puisse faire autant de temps à l'extérieur, est ce qu'elle a fini de discuter le mari avec nous?

Moi : peut être elle a compris enfin la vie. Bien que j'en doute fort. Dis moi ça se passe comment avec Tchassem ?

Elle : franchement, je ne sais pas comment te dire merci pour ce que tu as fait pour moi. Je n'aurais pas rêvé mieux. Il est aux petits soins avec moi, jamais un homme ne m'a traité comme ça. Il est tellement calme, que des fois je cherche des petites disputes.

Moi : le début est toujours sucré, mais fixe les bases du respect.

Elle : tout est bien chez cet homme à part ses looks façon façon. Mais c'est un petit problème, je vais changer ça.

Moi : changer quoi ?

Elle : mais ses looks non?

Moi : hum eeeh ah! J'ai toujours su que j'étais ton aînée en esprit. Essaie de changer ses looks, et tu me diras si la relation va durer.

Elle : akié! Nessa (n'est ce pas) on dit que derrière un grand homme se cache une grande dame?

Moi : donc tu es déjà une grande dame?

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⏰ Dernière mise à jour : Mar 09, 2020 ⏰

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Je dis non à la pauvreté 💔😩Où les histoires vivent. Découvrez maintenant