Titre du Chapitre

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Nous sommes entrés dans le bureau de Tchassem, il s'est présenté, nous nous sommes présentées, sans oublier de dire que je suis collaboratrice du cabinet du procureur, j'ai même présenté ma carte professionnelle qui ne sort jamais mon porte-feuille , qui va se négliger dans ce pays? Pas moi en tout cas.

Quand on sait tous qu'en Afrique c'est ton titre qui détermine la considération qu'on te donne. Il s'est excusé pour tout ce qu'on avait enduré. Il me lançait les petits regards, eeeehhh Oboné! Mon esprit de bordellerie a sommeil oh.

J'ai commencé à parler de comment ma grossesse me menace, comment il faut qu'on se dépêche sinon mon mari va s'inquiéter. Tout ça c'était pour lui faire comprendre que je ne suis pas libre et qu'il devrait diriger son regard vers Lili.

Mais cette dernière m'énervait, je me demandais bien comment elle se comportait avec les hommes. Au lieu de déstabiliser le regard de Tchassem, elle montrait qu'elle était blasée par lui tchuiiip.

Lui : merci pour votre compréhension mes dames.

Lili : ah non je suis mademoiselle.

Lui : d'accord je vous ferai un bon d'achat pour un cadeau pour votre futur bébé. Dès que les marchandises sont là, vous viendrez chercher, donnez moi votre numéro de téléphone.

Je lui ai tendu le téléphone de Lili lui demandant de noter son numéro et je le bip à l'instant. Il l'a fait, au moment de biper, la honte que j'ai eu!
Lorsque j'ai lancé l'appel, le téléphone chinois de cette fille a dit fort "votre crédit est insuffisant pour passer cet appel" Zamba (Dieu), je n'avais pourtant pas mis le haut parleur, mais nous avons tous écouté. Lili n'avait pas de crédit de communication.

Moi : en discutant avec mon mari tout à l'heure mon crédit s'est épuisé, j'ai oublié de recharger. Mais une fois dehors, je vous fais un sms.

Nous sommes parties de là, j'avais une forte envie de glace. Je l'ai invité à prendre une glace dans un endroit chic.

Elle : mamaeeeh tu connais les grands endroits hein.

moi : grands endroits, égales grandes rencontres. Je suis là pour toi, sinon j'aurais acheté et je serais rentrée.

Elle : pour moi comment ma bs? C'est pas toi qui as dit vouloir consommer les glaces?

Moi : Tu ne veux pas faire des grandes rencontres?

Elle : oui hein je veux, mais ton type de la brocante là est bien non?

Moi : eeeeehhh pardon, ce n'est pas mon type, c'est un coupe tendon qu'on va faire. Tu es mon aînée mais tu as beaucoup à apprendre. Ressaisis toi. Je t'explique.

Je lui ai raconté mon histoire avec Sonia, depuis le début, jusqu'à présent en sautant que j'avais rectifié le tir avec le député et le procureur.(ça reste quand même un membre de la belle-famille, on ne sait jamais.)

Elle : wèèèèkeh! ça me fait mal hein, c'est quoi cette méchanceté? La prochaine fois qu'elle te provoque appelle moi, je vais la frapper, toi tu es trop calme et en plus tu es enceinte.

Moi : donc tu crois que c'est la frapper qui m'a dépassé? Son père a les moyens, si on me mettait en prison j'allais faire comment?

Elle : il lui faut une correction

Moi: la correction c'est donc Tchassem là, il veut l'épouser, mais elle le chiffonne pour venir m'embêter dans mon mariage.

Elle : hum, les femmes avec le gros cœur. Qui me donne ce Tchassem? Je gère ça propre.

Moi : parce que tu crois que je t'ai amené jusque là-bas ce n'est pas te donner? Ou bien je dois le mettre dans ton lit pour que tu dises que je te l'ai donné?
Le seul conseil que je peux te donner, c'est de ne pas le harceler, s'il ne t'appelle pas en premier ne le fais pas.
Je te dirai quand le relancer au cas où, et lorsqu'il t'appelle, ne saute pas dessus comme si tu attendais son appel de la même façon qu'on attend le Christ, laisse sonner même deux fois, et lorsqu'il parle, tu fais aaah oui ! Comme si tu avais oublié. Pour la suite tu aviseras.

Je dis non à la pauvreté 💔😩Où les histoires vivent. Découvrez maintenant