Sa sœur le prépara en quelques minutes comme elle lui avait si bien dit avant sa sortie avec sa mère. Fred était muni d'un magnifique costard qui faisait ressortir ses yeux bleus azur, Paul d'une chemise blanche avec une cravate noire et Ada d'une magnifique robe rouge voilée.
Tout était fin prêt, Alice passa le pas de la porte, elle fût surprise de voir sa famille ainsi mais aussi de ce que qui se trouvait dans l'appartement. Un chemin de pétale de rose avait était parsemé de l'entrée jusqu'à la table à manger, celle-ci était elle aussi décorée d'une nappe blanche avec un beau bouquet de fleur en son centre et de quelques bougies, la table avait été mise minutieusement et le repas était prêt. Des guirlandes de fleurs rouges ornaient le bar et les chaises. Marquand, avec l'aide de sa fille, avait décoré chaleureusement l'appartement pour faire plaisir à Alice. Paul était dans le coup, c'est pour ça qu'il avait besoin de sortir avec sa maman. La juge n'était pas au bout de ses surprises.
- Alors, ça te plaît ? Demanda le commandant un sourire marqué sur son visage.
- C'est magnifique mon chéri dit-elle en allant dans ses bras.
- C'est fait avec amour, et avec l'aide des enfants.
- Et c'est en quel honneur tout ça ?
- Hm, juste comme ça, parce que je t'aime, nous t'aimons.
- J'aime beaucoup merci mon chéri dit-elle avant de l'embrasser. Comment s'est passée ta journée ?
- C'était après-midi préparatifs aujourd'hui, on s'est bien amusés avec Ada dit-il en prenant sa fille sous son aile.
- Oui c'était cool confirma l'adolescente.
- C'est chouette alors répondît Alice en prenant sa fille dans ses bras.
- Et toi mon chéri ça va ?
- Parfaitement, ça me fait plaisir de te voir heureuse.
Elle lui sourît.
- C'est toi qui me rends heureuse.
- Vraiment ? Demanda t-il souriant.
- Vraiment.
- Toi aussi tu me rends heureux, mais tellement.
Elle le prit dans ses bras.
- On va manger ? J'ai faim.
- Oui, j'ai préparé un bon p'tit plat.
- Quoi donc ?
- Viens t'asseoir et tu en jugeras par toi-même.
La juge prît place à table et regarda son mari avec des yeux remplis d'amour.
- Alors ?
- Un bon petit risotto, je sais que tu en raffoles dit-il en ouvrant le couvercle de la casserole.
- Hmmm oui c'est vrai que j'adore ça. Mais dis moi tu as quelque chose à me demander ?
- Non, rien. C'est juste comme ça.
- D'accord dit-elle presque déçue. Tu m'as l'air préoccupé.
- Non je ne suis pas préoccupé, je suis juste heureux d'être à tes côtés.
- C'est gentil, merci. Tu vois ma collègue Maryline ?
- Oui, et bien ?
- Son compagnon l'a demandé en mariage hier soir, il lui a offert une magnifique bague.
- Ah oui ? Et laisses moi deviner, tu es invitée ?
- Je ne sais pas, ce n'est pas là où je voulais en venir.
- Où voulais-tu en venir ?
- Tu ne vois pas ?
- Tu voudrais qu'on se marie nous aussi ?
- Si tu me le demandes oui...
- Oh, vraiment ? Enfin je veux dire, tu voudrais devenir ma femme, porter mon nom ? Demanda t-il des étoiles dans les yeux.
- Oui j'aimerais beaucoup, enfin si tu veux.
- Mais bien sûr que je veux. En attendant le repas est prêt et ça va refroidir. Je te sers ?
- Oui, s'il te plaît.
Après un repas prît les yeux dans les yeux, Alice ne s'attendait pas à ce qu'il allait arriver.
Marquand se leva et alla dans la chambre où il prit dans sa poche de chemise un petit coffret en daim noir qu'il glissa dans sa poche de jean. Il adressa un léger sourire à ses enfants lorsqu'il passa devant eux pour rejoindre Alice qui s'était assise sur le canapé. Il la regarda d'abord sans un mot, ce qui évoqua chez elle un sentiment d'incompréhension, elle lui fit comprendre. Il lui sourît alors et s'agenouilla devant elle, sortant la boîte qu'il avait mis précédemment dans sa poche. Il vit dans ses yeux qu'elle avait compris. Il ouvrit le coffret et commença.
- Alice, tu es ma compagne depuis maintenant deux ans, sans compter les années où nous avons été amants ajouta t-il en esquissant un sourire. Tu me rends heureux chaque jour, tu fais de moi un homme comblé. Je t'aime plus que tout au monde, je donnerais ma vie pour la tienne. Alors je te le demande aujourd'hui, veux-tu devenir ma femme, veux-tu porter mon nom, acceptes-tu cette alliance ? Demanda t-il en sortant le bijou de son coffret pour la lui passer à l'annulaire.
Elle lui sourit, ses yeux étaient remplis de larmes.
- Bien sûr que je veux être ta femme dit-elle en se jetant dans ses bras.
Il l'embrassa alors plus amoureusement que jamais.
- Oh je suis si heureux.
- C'était donc ça ta surprise ?
- Oui, c'était ça ma surprise.
- C'est une merveilleuse surprise Fred, n'en doute pas.
Pour conclure ses propos elle l'embrassa tendrement.
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Le jour où tout a basculé.
FanficIl faut profiter de la vie, en savourer chaque instant car, à n'importe quel moment, tout peut basculer.