Chapitre 5.

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- Alors ? Que faisons-nous ?
- Je ne sais pas dit-il avant de l'embrasser.
- Tu ne sais pas ?
- Non, que veux-tu faire ?
- Travailler ?
- Oh non, tout mais pas ça.
- Je rigolais, tout ce que je veux c'est être dans tes bras, après le reste de la soirée nous verrons cela plus tard ?
- Oui et puis, j'aime t'avoir dans mes bras.
- J'avais cru comprendre... habilles toi avant de prendre froid.
Il alla alors jusqu'à la chambre entouré de sa serviette et une tenue pour dormir qu'il enfila.
- Tu sais que tu as toujours le même pyjama depuis que nous sommes ensemble ? Rît la juge.
- Et alors, je l'aime bien.
- Je sais que tu l'aimes bien mais tu ne voudrais pas en changer ? Tu ne voudrais pas que ta femme t'en offre un ?
- Un cadeau ne se refuse pas dit-il en haussant les épaules, un sourire au visage.
- Fred ? Je peux te poser une question ? Je sais que tu ne vas pas apprécier...
- Essayes toujours.
- Si jamais il t'arrive quelque chose qu'est-ce que...
Elle avait du mal à poser sa question.
- Mais Alice, il ne m'arrivera rien la rassura t-il.
- Laisses moi finir s'il te plaît... S'il t'arrive quelque chose où veux tu être enterré ? En Italie, ici à Paris ?
- Alice...
- Réponds moi.
- Aux côtés de ma mère dit-il le cœur serré.
Il ne s'était jamais remis de son décès qui datait d'il y a plus d'un an déjà.
- Avec ta mère ? Dit-elle elle aussi le cœur serré.
- Oui, je veux être à ses côtés, mais j'aimerais d'autant plus qu'on ne parle plus de ce sujet, s'il te plaît.
- Loin de moi ?
Il pouvait lire de la tristesse dans ses yeux.
- Alice, s'il te plaît. Tu sais très bien que je déteste parler de ce sujet.
- Si jamais il t'arrive quelque chose, j'ai besoin de savoir.
- Il ne m'arrivera rien dit-il en posant ses main sur les épaules de la juge comme pour lui faire comprendre. Arrêtes avec ça maintenant, s'il te plaît.
Sa réponse, la juge ne l'avait pas apprécié et il l'avait remarqué.
- Eh, je t'aime la rassura t-il d'une caresse au visage.
- Et moi je te pose une question.
- Je te demande juste d'être aux côtés de ma mère, rien que ça. On peut changer de sujet maintenant ?
- Ok, pas de soucis, tu seras avec ta maman.
- Merci...
- Je t'en prie.
Ces paroles l'avait vexée, elle était triste de sa réponse mais elle ne voulait pas lui montrer elle lui sourît alors et l'embrassa.
Malgré ses efforts pour cacher sa tristesse, l'homme qui l'aimait ne pouvait passer à côté d'un tel sentiment.
- Qu'est-ce qu'il y a, j'ai dit quelque chose qui ne fallait pas ?
- Non, tout va bien, tu viens te coucher ?
Il restait perplexe.
- Oui.
- De quoi veux-tu donc parler ? Demanda t-elle avant de l'embrasser.
- Parler je ne sais pas, en revanche j'aimerais beaucoup t'avoir dans mes bras.
Elle alla alors dans ses bras et lui sourît.
Il embrassa le haut de son front et resserra ses bras autour de la taille de la juge.
- Je t'aime tellement Alice.
- Je t'aime aussi Fred, je t'aimerai toute ma vie, tu es la plus belle de chose qui me soit arrivée dans ma vie, avec nos enfants bien entendu.
- Toi aussi, tu m'es si précieuse...
- Tu es fatigué non ?
- Un peu oui.
Elle l'attira alors vers elle et ils se laissèrent tomber sur le lit. Ils étaient toujours dans les bras l'un de l'autre et se regardaient amoureusement.
- Dors lui dit-elle tendrement en lui caressant le visage.
- Et toi, t'es fatiguée ?
- Non.
- Alors moi non plus. Ils se font tellement rares les moments comme ça avec la tonne de boulot qu'on a...
- Je sais, et à côté il y a les enfants, notre couple, mais tu vas pas nier le fait que nous aimons tous les deux notre boulot.
- Non et puis on lui doit tellement à ce métier, c'est grâce à lui qu'on s'est rencontrés...
- Grâce à lui on va se marier dit-elle en se calant encore plus dans ses bras, comme elle aimait tant le faire.
Dans les bras de cet homme elle se sentait bien, elle se sentait en sécurité. Cet homme lui apportait tout, il lui apportait le
bonheur tout simplement.
- Je vais me marier avec la femme de mes rêves pensa t-il tout haut, la plus belle de toutes, celle qui a changé ma vie à tout jamais continua t-il en la regardant amoureusement.
Elle posa sa tête sur le torse de son homme et s'endormît suite à ces belles paroles. Fred s'endormît à son tour.

Le jour où tout a basculé.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant