L'olympe, les enfers, les dieux et créatures mythiques. Ces choses pourtant restées enfermer au milieu des légendes et mythes des siècles précédents. Et si celles ci n'étaient pas simplement que de simples vieilles croyances. Et si celles ci étaient...
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Depuis le mont sacré, le décor qui entourait ses habitants était apaisant et chaud comme à son habitude. L'horizon était coloré d'un bleu, le bleu des beaux jours, celui que l'on voit éternellement au dessus de la terre et ses nuages. Voilà des milliers d'années que ce paysage n'a jamais changé, hors les quelques rares cumulus volant plus haut qu'à l'habitude.
Entre les colonnes divines, les silhouettes vagabondaient à leurs occupations. S'amusant et buvant leur nectar ou jugeant Hommes et vivants sur leurs actions de leur position supérieur. Comme à leur habitude, les dieux de l'olympe profitaient de leur éternité accompagné de plaisirs et désirs à exaucés d'un claquement de doigts.
À travers l'étendu de nuage blancs cotons cachant le niveau inférieur, alors que des bruits de talons résonnaient d'un pas assuré sur les marches de marbre, une ombre sombre traversa soudainement le tapis blanc morceau par morceau. D'abord la tête, puis les épaules, le torse jusqu'à ses pieds.
L'arrivée de cette ombre fit taire tous les rires virvauletants des habitants du mont. Tous les regards se tournèrent vers celle ci pendant que l'intrus continua son chemin sans même leur porter une once d'importance.
Faisant toujours résonner ses talons sur toute l'enceinte de la propriété, la silhouette arriva enfin à la place la plus haute, celle qu'habitait le roi des dieux. Zeus.
Celui ci l'attendait d'ailleurs à sa place habituelle, ayant déjà ressenti son arrivée.
"- Hecate. Cela fait bien longtemps. Que me vaut cette visite ? Voudrais tu enfin rejoindre l'olympe ? Demanda l'homme à la barbe symbolique d'un ton faussement joyeux.
- bien sûr. Je suis la parfaite figure pour habité ici. La déesse nocturne roula des yeux avant de reprendre. Je suis venu ici car il semblerait quel'un de mes chaudrons soit dans le monde des Hommes.
- et ? Demanda d'une voix lasse le dieu supérieur.
- Les Hommes font parti des affaires que tu géres et ta propriété. J'aimerai donc que tu me rendes mon bien. Repris sérieusement la déesse des enfers, croisant les bras sous sa poitrine offrant alors une expression mécontente.
- Pourquoi je ferai ça ? Cela fait des siècles que nous avons décidé de ne plus intervenir chez eux. Je n'ai aucune intention de le faire à présent. Soupira le dieu du ciel, inintéressé par les paroles de la titanide.
- dans ce cas tu ne vois pas d'inconvénient à ce que je descende chez eux le chercher par moimême ? Demanda la femme à l'âge inconnu, un sourire malicieux apparaissant au bout de ses lèvres.
- ne viens je donc pas de te dire que nous ne voulons plus entrer en contact avec des humains. Continua sérieusement le barbu."
La 'jeune' femme fit disparaître son précédant sourire amusé et ses sourcils se froncèrent.
- je ne suis ni un de tes enfants, ni un de tes frères ou soeurs. N'oublies pas que je ne suis à aucun moment sous tes lois. Alors tes discours de roi n'ont aucune importance. Repris t-elle d'un ton grave.
- je le sais. Je le sais très bien. Cela me faitmême demander si je n'aurai pas dû t'eliminer en mêmetemps que mon père et vos semblables. Soupira le vieux éternel.
- si je n'étaispas là pour t'aider. Tu n'aurais jamais gagné, souria t-elle une nouvelle fois, récupérant ce sourire malicieux. D'ailleurs, ne devrais pas tu m'appeler 'grande soeur' ? Aprèstout, ne suis je pas arrivé avant toi ? "
Sans dire un mot de plus, la déesse maléfique fit demi tour, tournant gracieusement le dos au roi des dieux avant de prendre le chemin de la sortie. Mais elle s'arrêta soudainement un instant.
"- oh ! Et puis. Tu dis ne pas vouloirt'approcher des humains. Mais hera est elle au courant de toutes tes aventures près d'eux ? C'est limite si tu ne descends pas tous les jours. Finit elle par rajouter sans même se retourner vers son interlocuteur. "
Sans attendre de reponse, elle reprit son chemin pour traverser une nouvelle fois l'olympe, cette fois ci dans le sens inverse.
Du même rythme de marche que par celui qu'elle était venu, la revoilà entrain de disparaître dans les nuages, retournant vers son chez soi, au fond de la terre.
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