Second souffle

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Sans se retrouva de nouveau dans cet endroit noir, sans couleur, sans vie, un endroit de solitude. Personne avec qui parler, rire, pleurer. Simplement une profonde solitude. Le squelette ouvrit les yeux, il savait qu'il avait survécu à sa tentative de suicide. Il n'avait aucune envie de se réveiller et de supporter les regards des autres, leur jugement, leur douleur. 

Il pensa à son frère, Grillby, ses amis. Sans n'avait tout simplement pas le courage de faire face à ses erreurs. Il n'était pas capable de faire ça, il n'était les héros qu'on voit dans les histoires. C'était juste un gars paumé, un loser, un lâche.

Sans avait peur, il flippait sa race, une peur qui lui tordait le ventre, lui donnait envie de vomir. Il se retourna, dans cette endroit sombre il n'y avait qu'une source de lumière. Quand le squelette allait la traverser, il se réveillera dans un lit d'hôpital, mais il ne voulait pas y aller, mais il était obligé. À contre cœur, Sans s'approcha de la lumière, il la toucha, une grande chaleur réconfortante l'envahit. Il s'éleva dans les airs, sentit son corps rentrer en contact avec quelque chose de moelleux. 

Puis la chaleur disparut, la douleur arriva, faisant grimacer le squelette. Il ouvrit difficilement les yeux, réussissant à distinguer le plafond. Les lumières des néons l'éblouissaient, le faisant cligner des yeux. Il se redressa dans un craquement sinistre, son corps le faisait affreusement souffrir. Il vit un bandage recouvrir son bras gauche, ses jambes étaient dans le même état. Son front était bandé par des pansements. 

Il regretta un instant ses actes, il aurait dû directement viser les côtes et l'âme, il serait mort sur le coup et il n'aurait pas eu à supporter les conséquence de ses actes. Il entendit la porte de sa chambre d'hôpital s'ouvrir, une médecin entra. C'était une féline, ses cheveux était teint en rose bonbon, ses yeux vert se posa sur le squelette. Elle resta immobile pendant quelque instant avant de s'approcher de son patient, demandant avec la voix la plus douce possible

" Bonjour Sans, comment allait vous ? "

— Pas très bien, se contenta de répondre le squelette.

Son bras et ses jambes lui faisait affreusement mal, ses côtes aussi le faisait souffrir, l'obligeant à respirer lentement pour limiter la douleur.

— Je vois, commença t-elle, vous avez eu de la chance, vous étiez à deux doigts d'y rester, heureusement que nous somme arrivé à temps. Vous souvenez-vous de ce qu'il s'est passé ?

— Oui oui.

— D'accord, votre frère devrait bientôt arriver, je vais vous tenir compagnie en attendant.

Elle s'installa sur une chaise, souriant doucement au squelette. Sa fourrure était grise avec des rayures bleu. C'était une très belle femme. Mais Sans n'avait pas vraiment envie de se taper la discute après ce qui venait de se passer, il voulait rester seul, éviter le plus possible les contactes avec les autres, être juste associable.

— Avez vous des questions sur ce qu'il s'est passé ? Questionna t-elle.

— Ouais, comment va mon ami, Grillby, et Papyrus ?

— Ils vont bien, ils vous rendaient visite tout les jours depuis votre accident.

— Ah ok, je dors depuis combien de temps maintenant ?

— Ça va faire trois jours que vous êtes à l'hôpital, nous avons guéri vos blessures, vous devriez être en capacité de rentrer chez vous dans quelque temps, par contre vous allez être prit en charge par un psychologue, histoire que vous puissiez parler de ce qui vous a conduit à faire cette tentative de suicide.

Sans baissa les yeux, il ne voulait pas en voir un, il voulait juste rentrer chez lui et oublier. Comme d'habitude en fait, juste remettre son masque, faire comme si tout allait bien. En fait il ne voulait pas aller mieux, il ne le méritait pas, les connards ne devraient pas pouvoir être heureux.

Soulstale partie 1 : Le prologueOù les histoires vivent. Découvrez maintenant