Aime moi, aussi fort que tu pourras ( Partie 2)

Chapitre 6

  Le lendemain, Adriano allait mieux, le médecin nous autorisa a rentré a la maison à condition qu'il soit bien surveillé et qu'il soit reconduit a l'hôpital au moindre petit pique de fièvre.

  Adam prit Adriano dans ses bras.

     - Papa va te laisser mon bébé mais promis, je reviendrai te voir très vite.

  Je lui répondis :

    - Non, ne part pas !

    - Comment ça ?

    - Viens dormir à la maison, on pourra ce relayer pour le surveiller comme ça, a moins que tu es autre chose a faire ?

    - Non je n'ai rien d'autre a faire et puis rien ne me ferai plus plaisir que de passer un peu plus de temps avec mon fils.

    - Alors rejoins nous a la maison.

  Il me répondit d'un air étonné :

    - Tu en es sûr ?

    - Certaine ! Adriano a besoin de passer du temps avec son papa. Vous avez du temps en rattraper !

  J'enfila le manteau d'Adriano et me rendis jusqu'à la voiture, a ce moment je regarda Adam et je lui tendis l'ordonnance que le médecin nous avait donnés

    - Passe a la pharmacie et rejoins nous vite !

  Je rentra donc aussitôt a la maison, Adam arriva quelques minutes après nous.

  Je pris le bain d'Adriano et je le mis au lit et me rendis dans ma chambre, Adam était en train de regarder dans notre armoire, il me demanda :

    - Où sont les vêtements que j'avais laisser ici ? J'aurai aimé me douché.

    - Ils sont dans le garages..

    - Je vais aller les chercher, je vais en avoir besoin !

    - Non attends !

  Je le retenu, une folle envie de l'embrasser me pris.

  Je me jeta littéralement sur lui.

  Je l'embrassa et le poussa sauvagement sur le lit.

  A ce moment là, il me demanda :

     - Qu'est-ce que tu fais ?

    - Tu n'en as pas envie ?

  Il m'enlaça :

    - Bien sûr que si.

  Il m'embrassa langoureusement en me serrant dans ses bras.

  Je m'assis sur lui et j'enleva mon t-shirt puis mon soutient-gorge.

  Il commença a caresser mon corps.

  Un désir irrépressible m'avait envahie.

  A ce moment là, j'entendis Adriano pleurer.

  Je poussa un soupir et me leva.

     - Je vais y aller, il doit avoir faim.

  Adam me demanda :

     - Je peux y aller si tu veux ?

  Je remit mon t-shirt et lui répondis :

    - Je vais aller chercher le petit, descends lui préparer son biberon en attendant.

  Quand je descendis les escaliers avec Adriano dans les bras, Adam me regarda avec un grand sourire.

  Je lui demanda :

    - Qu'est-ce qu'il y a ?

    - C'était très agréable ce petit moment. Cela faisait longtemps que tu n'avait pas eu de tels gestes envers moi.

    - Je suis désolé !

    - Ne le soit pas, j'aimerai comprendre ce qu'il ta pris ?

    - N'essaye pas de comprendre, moi même je ne le sais pas.

  Et puis je lui avoua :

     - Tu sais quand Lilie gardait Adriano, j'étais partie en boîte de nuit et j'ai fais la connaissance d'un homme.

  Son sourire s'effaça brusquement, il baissa la tête et me répondit :

     - Ah bon ?! Et donc, quelle est le rapport ? Quand nous étions dans la chambre tu pensais a lui ?

    - Mais non pas du tout ! J'ai juste longuement discuter avec lui et pendant tous ce temps, la seule chose a la quelle je pensais c'est toi .

  Il releva la tête et me fixa droit dans les yeux.

    - C'est vrai ? Tu ne me mens pas ?

    - Quelle serait mon intérêt a te mentir ?

    - Et donc tu ne m'en veux plus pour ces histoires de meuf et d'échographie ?

    - Je sais que tu ne l'a voit plus, je sais que étais chez Luc, je lui avais demandé de te surveiller !

    - Mais je ne l'ai même jamais vu, je ne la connait pas. Je te l'ai déjà dis des centaines de fois !

    - N'en parlons plus pour le moment, ton fils a faim. Donne moi son biberons, on en reparlera plus tard !