Chapitre 5

12 1 0
                                    


  C'était inimaginable qu'il est put me faire une tel chose.

  Adriano malgré ses neuf mois devait ressentir l'absence de son père, il pleurait sans arrêt, jour et nuit.

  Adam ne passait même plus le voir, il était sûrement bien trop occupé a fonder sa nouvelle famille.

  J'avais finie par retirer toutes ses affaires de la maison, je les avais entreposer dans des cartons que j'avais placer dans le garage.

  Malgré que j'avais arrêter de fumé au début de ma grossesse, l'envie d'allumer a nouveau une cigarette était envahissante mais je devais avant tout penser a mon fils et ne pas cédé a mes envies.

  Adriano ne méritait pas ce qu'il lui arrivé, le pauvre n'avait rien demander, ni a être là et encore moins a être abandonner par son père alors je me devais d'être a la hauteur, ce qui n'était pas toujours facile mais je ne devais en aucun cas faiblir.

  Mon fils était devenu mon tous, la raison qui me poussait a me dépasser chaque jour, ma vie ne tournée plus qu'autour de lui.

  Greg venait de moins en moins voir Adriano et ne prenait quasiment plus de nouvelles de nous.

  Je pense qu'il avait belle et bien choisie son camp, contrairement a Lilie qui elle me soutenait encore et toujours.

  Un soir, elle me proposa de garder Adriano pour que je puisse sortir et me changer les idées.

  Je me rendis dans une boîte de nuit, non loin de chez moi.

   A mon arrivée, la boite était bondée.

   Je bu un verre au bar et je me rendis sur la piste de danse.

   Un homme s'approcha de moi.

  A cause de la musique qui était bien trop forte, il cria :

    - Salut .

    - Salut .

    - Tu veux qu'on aille prendre un verre ?

    - Oui, pourquoi pas !

  Nous nous étions éloignés de la piste pour nous rentre dans un endroit plus calme.

  Nous faisions peu à peu connaissance, il regarda ma main.

      - Tu porte une alliance, tu es mariée ?

    - Non, on est séparer mais cette relation a beaucoup compté pour moi et je ne me sens pas encore prête a la retirée .

    - Je suis désolé , vous aviez des enfants ?

    - Oui un merveilleux petit garçons.

    - Il a quel âge si c'est pas indiscret ?

    - Il a neuf mois.

    - Ah oui, il est encore tout petit. C'est dommage de ce séparer quand on a des enfants.

  Je lui répondis en soupirant :

    - Ouais malheureusement..

  Nous avions discuté durant un long moment, cet homme était sympa mais en regardant mon alliance, je fus nostalgique, nostalgique de notre vie d'avant, de nos voyages, de nos fou rire, de ce qui pouvait rythmé nos journées.

    - Je vais y aller.

    - Déjà ?

    - Oui, il commence a ce faire tard.

    - Et ton petit bonhomme te manque aussi sûrement ?

    - Oui voilà c'est ça, ta tout compris !

    - Je comprends. Tiens prends au moins ma carte de visite, il y a mon numéro dessus.

    - D'accord, merci. A un de ces jour peut-être.

  En sortant de la boîte, je pris mon téléphone qui était dans mon sac et là je vis une quinzaine d'appelles de Lilie et un message où était écris :

    << Adriano est malade, je l'amène au urgence voir son pédiatre ! >>

  Je monta en vitesse dans ma voiture et démarra en trombe.

  Une fois arrivée devant l'hôpital, je couru de toutes mes forces vers les urgence.

  Lilie attendait en salle d'attente.

    - Qu'est-ce qui ce passe ? Où est Adriano ?

    - Je suis vraiment désolé, j'espère que tu ne m'en voudras pas mais comme je n'arrivais pas a te joindre, je me suis permis d'appeler Adam. Il est avec lui.

    - Non, non, je ne t'en veux pas. Tu as bien fait ! Sa place est aussi au prêt de son fils. Est-ce que tu penses que je peux aller les rejoindre ?

     - Je ne sais pas, je pense. Sonne a la porte, un médecin viendra et pourra te renseigner.

     - Ok merci ma belle, je fonce !

      - Tiens moi au courant.

    Je me dirigea vers la porte, je sonna et un médecin venu m'ouvrir.

      - Bonsoir, en quoi puis-je vous aider ?

     - Mon fils Adriano est ici, j'aimerai avoir des ses nouvelles.

     - Suivez-moi je vous accompagne jusqu'à sa chambre.

   - Merci Docteur, comment va mon fils ?

   - A son arrivé, il avait de fortes fièvres, nous l'avons perfusé afin de le réhydraté, nous allons le garder cette nuit en observation.

  Quand je fus arrivée devant la chambre où était Adriano, je vus Adam penché sur le lit, j'ouvris la porte doucement et je l'entendis lui dire :

     - Ne t'en fait pas mon bébé, papa est là, il veille sur toi.

  Je me pencha a mon tour sur le lit.

    - Coucou mon bonhomme, maman est là.

  Adam me regarda et chuchota d'un air énervé :

    - T'étais où ?

     - J'étais sortie..

     - Je l'avais bien compris ! Mais où ?

    - Je voulais juste me changer les idées, rien de plus.

     - Tu aurai du laisser ton téléphone allumé avec la sonnerie au maximum !

    - C'était le cas mais je ne l'ai pas entendu !

    - Et après ça, tu te prends pour une bonne mère ?

  Je me dirigea vers la porte, les yeux remplis de larmes. Ses paroles m'avait blésé, j'étais anéantie.

  Adam sortit dans le couloir et me rattrapa. Il me serra dans ses bras.

    - Je suis désolé, j'ai eu peur et je n'ai pas mesuré la porter de mes mots. Pardonne moi, notre petit bonhomme a besoin de nous plus que jamais.

  Je ne prononça aucun mot et retourna dans la chambre de mon fils.

  Dans cette chambre il avait un fauteuil. Adam s'assis, je m'allongea en posant ma tête sur ses jambes.

  Il caressa mes cheveux, je me sentis apaisé et m'endormie.

Aime moi, aussi fort que tu pourras ( Partie 2)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant