Papillon − Giordano Falzoni

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La pellicule : à revoir à l'infini.

Scène un : l'attente. Cette attente vive qui pique les veines, fait jaillir le sang plus vite et plus lentement à la fois, où l'on ne peut rien faire d'autre qu'attendre puisqu'on n'arrivera pas à se concentrer sur autre chose que notre excitation.

Scène deux : le lieu. Une église dorée parfaitement conservée, des vitraux splendides rayonnant de mille couleurs, cette résonnance impressionnante qui rendait chaque propos plus intimidant, toutes ces chaises alignées sur tous ces rangs, et cette lumière estivale qui émanait en illuminant l'intégralité de la vaste salle.

Scène trois : les préparatifs. Tout le monde rentre et s'installe, trouve un siège au plus près, et partage son impatience avec les personnes autour. On reconnait des visages, des sourires, et c'est comme si on réalisait enfin ce qui allait se dérouler sous nos yeux. On se dit « C'est maintenant » et c'est impossible à concevoir.

Scène quatre : l'instant. La voix s'élève et on tremble de la connaître si bien. Puis tant de choses indescriptibles en dehors du corps.

Scène cinq : le retour à la réalité. La sensation de faire partie d'un tout, de quelque chose de plus grand, être dans la peau de Roma Guys quelques instants et vouloir pleurer.

Scène six : ce qu'il en reste. Des mots gravés sur la peau et sur le papier, une gratitude éternelle.

Derrière les RosiersWhere stories live. Discover now