Un espagnol approximatif plein de sourire et de tatouages. L'océan frais dans lequel se jeter nu pour avaler les vagues un soir de février, à minuit passé. Le cœur qui cogne très fort contre la poitrine, déchaîné. Le ciel qui a inspiré l'impressionnisme lui-même, à coup sûr. La montagne rayée par le soleil qui se noie dans les nuages. Le sable en plein ébat avec l'écume. La plage qui fond sous la peau des pieds. Les chaussures trouées qui vomissent l'eau de pluie. Les chaussettes trempées qui ne sècheront jamais. La fatigue du trajet qui fait naître des projets absurdes. Les rires épuisés. Et ton sourire à ne pas oublier.
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Derrière les Rosiers
SaggisticaExercice de style ; écrire comme Sei Shônagon Derrière les rosiers, j'avais caché tous les rêves que je faisais la nuit. Images terrifiantes, images idylliques et images sensuelles se confondaient jusqu'à s'oublier. C'est en allant cueillir les fleu...