Partie 8 :
[Alors c'est ça, j'étais dans le coma. Je finis paralysée, sans plus pouvoir marcher, comment fais-je faire, quand je suis mon propre adversaire? Je me sens prisonnière de mon propre corps, je me sens trahis pas moi-même. Ca me fait mal, ca me blesse, ca me blesse que mon corps me laisse comme ça. Ya rabi comment fais-je faire? Je suis anéantie, trahis, j'ai envie d'hurler, de crier, de pleurer mais qu'est ce que ça y ferras ?
Mais toujours dire el hamdoulillah, je suis forte donc je me battrais, je leurs montrerais, j'y arriverais, je le sais inchaAllah ]
Après l’annonce du médecin, y’avait un silence de malade dans la chambre, j’entendais juste mes parents pleurer, mon père je les rarement vu pleurer, j’étais mal même très mal.
Sabrina est arriver en larme dans ma chambre, elle pleurait je lui disait d’arrêter, j’voulais pas qu’ils pleurent à cause de moi. A près tout si je ne peut plus marcher c’st comme ça, c’st le mektoub, dieu en a décider ainsi et personne ne peut allez contre sa volonté, la seule chose qu’on doit faire c’st accepter.
Kais était à coter de moi, il ne parlait pas, il fixait le mur. Djawad est partie comme une furie de la chambre dans le couloir je l’entendais crier, je crois qu’il a tout casser !
Mohim, je passe quelque jours, tout le monde était venu me voir, Coumba et Nawel était en larme, la seule fois où j’ai pleurer c’st quand j’ai vu ma petite sœur arrivée en larme, ça ma fendu le cœur, ma vie était en train de pleurer, elle me disais ‘ Sassah me laisse pas, moi je t’aime ‘ Miskina là c’était la goute de trop et j’ai pleurer, j’ai tout lacher, tout le monde pleurait.
Presque toute la cité était venu, même les potes de mon frère. Ce que j’ai bien aimer avec eux, c’st que y’avait pas de pitié dans leurs yeux, ils étaient normal avec moi-même que Fouad il ma dit ; Faut voir le bon côté des choses, tu pourras faire la décente à coter de la tour B en fauteuil, t’ira grave vite. Mddddr il ma terminer se jours là. Ils parlaient normal avec moi, c’st pas comme les autres qui me regardaient avec de la pitié dans les yeux, j’ai horreur de ça, même si je ne peut plus marcher, je reste moi, meisa la folle de la tour C.
Khelti Naïma et son fils Fawzi était venu me voir aussi ça m’avait fait plaisir parce que Khelti c’st un peu comme une deuxième maman pour moi, elle a toujours été là pour nous et nous de même quand elle a perdu son mari. Nos deux famille était vraiment souder et quand ils sont partit Fawzi ma dit ; Kheir Inch’allah.
J’ai trouver ça gentil de sa part.
Le docteur était venu me voir il ma dit que je pourrais sortir, et que chaque jeudi de la semaine je devais allez à la rééducation. J’étais contente de sortir enfin de l’hôpital.
Kaïs n’était pas revenu à l’hôpital, je ne sais pas trop pourquoi …
Enfin de retours à la cité, la mauvaise nouvelle ? L’ASCENSEUR NE MARCHE PAS !
Putain comment je vais faire avec mon fauteuil ? Bah c’st djawad qui ma porter mddr ça va qu’on habite pas au 11ème. A la fin miskin il était déborder, son dos il etait en compote.
Il a appeler les gars qui s’occupe de lascenseur
Djawad ; ECOUTEZ MOI BIEN, SI DEMAIN L’ASCENSEUR IL EST PAS REPARER, J’VIENS ET JNIQUE TOUT CHEZ VOUS C’ST CLAIR. MOI MA SŒUR ELLE EST EN FAUTEUIL. ELLE PEUT PAS MONTER A PIED. CONNARD VAAAAAAA !
En faite je crois qu’il c’st énerver parce qu’il voulait plus me porter mddr !
Je passe quelque jours, Kais était venu me voir qu’une fois et il était super froid avec moi. Je pense qui devait mal le vivre le fait que je sois dans un fauteuil.
Moi en attendant, je continuais mes études d’infirmière mais de la maison, je sortais de tant en tant, j’allais voir Nawel & Coumba. J’étais contente parce que nos relations n’avait pas changé. Je continuais ma petite vie tranquil malgré que je ne puisse pas marcher.
Je m’habituais petit à petit et ma famille aussi. La seule galère c’était pour prendre la douche. Ma mère devait m’installer sur une chaise de bain puis elle venais me récupérer quand j’avais fini.
Un jour je suis déscendu en bas et Fouad il ma emmener sur la pente à coter de la tour B mdddr un vrai malade il c’st mis derrière moi il ‘st accrocher et on a commencer à déscendre la pente à deux, c’était trop drôle.
Je ne sais pas trop quoi vous racontez à part que mon ‘ Handicap ‘ n’a pas trop changer ma vie, certe y’a des soirs où je pleurais dans ma chambre mais le lendemain ça allait mieux.
Jusqu’au jour où Kais est venu toquer chez moi. Y’avait personne se jour là, je les fais rentrer il ne parlait pas.
Moi ; Kais depuis l’accident tes grave distant , il se passe quoi ?
Pas de réponse ok vent !
Moi ; Oh j’te parle là !
Kais ; J’peut pas Meisa, j’peut pas !
Moi ; Tu peut pas quoi ?
Kais ; J’peut plus rester avec toi, j’arrive pas !
Moi ; Parce que je suis dans un fauteuil ?
Kais ; Ouai, c’st pas ce que je voulais, je vx pas d’une femme handicapé …
La c’st le coup de massue, je suis annéanti.
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Un simple accident a changé ma vie - Meïsa
Teen FictionJ'essaye de bouger ma main, mon bras, j'essaye de faire un geste, n'importe lequel, juste bouger, mais impossible. Je décide d'ouvrir les yeux, punaise c'est vrai, qu'est ce qui s'est passé ? Où je suis? J'essaye d'ouvrir les yeux, je n'y arrive pas...