Je t'aime toujours [Hyunjin]

Chapitre 8

Alors qu'ils étaient tous les deux dans les bras de l'autre, Soyeon décida de s'éloigner de lui tout doucement, ne le lâchant pas du regard, comme pour lui montrer qu'elle attendait une réponse de sa part, par rapport à son geste, ce qu'il fit donc.

-Je... Je ne voulais pas que tu ailles demander de l'aide. Avoua-t-il en passant une main derrière de sa nuque, montrant son gène fasse à ce qu'il venait de faire, s'ayant surpris lui-même par cela.

-Oh, pardon, je n'aurais pas dû m'emporter. Mais tu ne vas pas rester comme ça ? Se soucia-t-elle toujours autant, même s'il elle le voyait debout désormais.

-Et si j'ai envie de me confier à toi ? M'écouteras-tu ? L'interrogea-t-il d'un coup, étant sûr de lui, ayant confiance en elle, car même s'ils ne se côtoyaient pas depuis longtemps, il l'avait observé et il avait apprit à la connaître assez pour savoir qu'il pouvait avoir confiance en elle.

-Bien sûr, quand tu veux. Affirma-t-elle, un sourire aux lèvres pour confirmer ses propos.

-Je n'ai pas envie que les autres membres sachent ma blessure. Ça ne ferait que tout compliquer. Si j'ai besoin de donner du repos à ma cheville alors que l'on vient de sortir un nouvel album, ils vont devoir tout réorganiser et je sais que cela demande beaucoup de travail. Ils manquent déjà tous beaucoup d'heures de sommeils, je n'ai pas envie d'empirer leur état. Lui confie-t-il, le regard sur sa cheville, la maudissant dans sa tête de lui avoir créé cette douleur, mais également honteux de son comportement, pensant sûrement qu'elle le trouvait ridicule d'agir de la sorte. Pourtant, elle le prit de nouveau dans ses bras.

-Ça ne doit pas être facile tous les jours d'être d'idol. Si tu ne veux pas que les autres le sache, je peux demander à mon père de t'emmener tout de même voir un médecin. Je ne te dis pas de faire exactement ce qu'il te dira, mais au moins voir comment va exactement ta cheville, puis voir si elle peut être soulagée sans pour autant que tu arrêtes de danser, non ? Proposa-t-elle, tout en développant, ne voulant pas que son cas s'aggrave, malgré tout, cela en le regardant dans les yeux, afin de voir sa réaction, si cela l'enchanterai ou au contraire, si cela le saoulerai qu'elle lui demande.

-Je ne sais pas, je ne veux pas vous déranger. De plus, si ton père est là, ça veut dire qu'il est occupé. Constata-t-il.

-Depuis notre arrivée, il aura peut-être fini, puis cela nous dérangera pas, sinon je ne t'aurais pas proposé, après je ne veux pas te forcer, non plus. Reconnut-elle.

-Dans ce cas, puisque tu le proposes, je pense que je devrais y aller quand même, n'est-ce pas ? Lui sourit-elle, pour lui faire comprendre qu'il apprécia son aide.

-Cool ! Je parie qu'il faut que tu te couvres, en attendant que tu ailles chercher ça, je vais chercher mon père pour voir s'il a fini, sinon on prendra le taxi. Lui répondit-elle d'abord avec enthousiasme. Mais, en fait, ça va aller tout seul pour aller chercher ça ? Je sais, attends moi-là, je vais aller te les chercher moi-même. Finit-elle par décider, craintive, avant de se diriger vers la porte menant au couloir, mais il la retint encore.

-Je peux y aller, ne t'inquiète pas, puis si les membres te voient, ils vont trouver sa louche. Affirma-t-il, voulant éviter à nouveau les questions indiscrètes de ses amis.

-C'est vrai, mais personnellement ça me dérange pas, mais si tu y tiens, je te laisse faire alors, fait attention, tu as mon Kakaotalk, si jamais il t'arrivait quelque chose, même si je sais, ce n'est qu'à quelques mètres. Fit-elle méfiante du pire qu'il pourrait lui arriver, puis elle partit chercher son père là où il devrait être. Cependant, elle prit tout de même la peine de lui envoyer un message sur la route.