One Shot "Miss Peregrine Et Les Enfants Particuliers"

Horace x Reader

Comme d'habitude ( Toute la journéée, je vais jouer à faiiiiire semblaaant!).... pardon 

Hé attendez... 😮

Ton prénom= (T/p)

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La première fois , j'avais 10 ans. Je me souviens que mon frère parlait d'un monstre qui nous tuaient dans ses rêves. Je me souviens de l'avoir observer s'agiter dans son sommeil, je n'arrivais pas à le réveiller. Le voir comme ça me faisait souffrir. Je voulais l'aider alors je m'étais couché avec lui, je l'ai serré dans mes bras et je ne savais pas comment mais... Lorsque j'ai fermé les yeux, j'étais dans son rêve. Et après rien. Juste le lendemain j'avais mal à la tête, partout même, et mon frère m'a raconté que le monstre m'avait frappé et m'avait tué.

Aujourd'hui, j'utilise ma particularité avec tous les enfants de la maison sauf un. Je n'ai plus besoin de me tenir contre la personne pour entrer dans ses rêves et je voyage librement d'un rêve à un autre malheureusement les blessures physiques et autres douleurs m'affectent plus qu'auparavant. Vous vous demandez qui est cette personne. Il s'appelle Horace, Horace Somnusson. Son nom fait rêver, non ? La jeune fille rit doucement avant que ses lèvres forment un petit sourire mélancolique. Elle referma son journal, ne voulant plus écrire. Horace était un bon ami à elle. Une personne qu'elle appréciait énormément mais qu'elle a réussi à perdre. Stupide. C'est ce qu'elle pense être. Si elle avait appelé Miss Peregrine au lieu de se glisser dans l'esprit du blond pour le réveiller de ce cauchemar qui semblait affreux... Il ne se serait jamais passé ce qu'il s'est passé mais ne refait-on pas le monde avec des si et imagine ?

Elle ne se souvient pas vraiment du rêve, ni des jours qui ont suivis. Tout à fait normal pour une personne qui est tombé dans le coma. Rien à dire de plus. Si ce n'est qu'Horace rejette la faute sur lui, évidement. Il se sentait coupable d'avoir laisser (T/p) avec le besoin de le protéger alors que c'était à lui de le faire. Chacun se sentait coupable voyant les gestes de l'autre comme un reproche à la place des tentatives désespérées pour retrouver cette amitié d'autrefois. Ces éclats de rires. Ces regards complices. Ces disputes du quotidien. Ces moments de joie où chacun profitait de pouvoir admirer l'autre. Malgré toutes ces pertes, l'amour qu'ils portaient secrètement dans leur cœur ne cessa à aucun moment de s'accroître. Causant finalement un vide, tout cela à cause d'une erreur malheureuse.

Si seulement l'un deux faisait un pas vers l'autre. Horace pourrait donner une chance à ses rêves où ils s'embrassent tout les deux sous les commentaires des plus jeunes enfants. Au lieu de fuir son regard pendant le dîner, le soutenir serait une bonne chose pour commencer. Par la suite revenir à leurs débuts: des conversations banales où ils parlent de tout et de rien, des compliments par ci et par là. Et après cela, ils reprendraient les cours de piano que le jeune homme offrait généreusement. Il remarquera ainsi qu'elle n'a jamais cessé de pratiquer. Tant de possibilités pour tout recommencer ou tout reprendre. Les jours deviennent des semaines qui se changent en mois et finissent par être des années. Pourtant les sentiments sont les mêmes et leurs relations aussi.

"(T/p) ?"

La particulière fredonna en réponse à Jacob.

"Pourquoi... Enfin qu'est ce qui est arrivé entre Horace et toi pour que votre relation tombe aussi bas ? Mon grand-père était persuadé que vous finirez ensemble."

Elle ne répondit rien, se contentant de rougir. Une larme coula le long de sa joue. Stupide. C'est ce qu'elle pense être.

"Parce que je suis stupide."

Et elle s'en alla sans un mot de plus, les larmes aux yeux, sous le regard compassionnel d'Emma.

Lorsque l'estre est dans la maison, le garçon aux rêves prophétiques à ce réflexe insignifiant de saisir la main de la personne à ses côtes qui n'est autre que (T/p). Aucun ne peut fuir l'autre et ils en profitent entrelaçant leurs doigts. 
Quand il perd son oreiller chanceux, elle ne peut s'empêcher de poser une main réconfortante sur la sienne.
Lorsqu'ils sont dans le train, elle soigne le garçon courageux qui l'observe avec attention dans chacun de ses mouvements habiles.
Une fois que la mine a explosé, les pensées d'Horace s'étaient immédiatement concentrées sur (T/p) et vice versa. D'ailleurs quand leurs regards se croisèrent, ils rirent de soulagement et de joie.

Ces moments où ils pouvaient se retrouver furent nombreux lors de cette aventure, leur point commun: ils ne se parlent point. Comme en ce moment dans la maison des Portman, Jacob mettait de la musique de son époque. La chanson de M.Pokora Comme d'habitude commence à  résonner dans la pièce, Emma observait Horace jetait des coups d'œils en direction de (T/p). Alors quand le premier refrain est terminé, elle force tout le monde à quitter le salon bousculant gentiment la particulière entrain de lire qui lève ses yeux pour tomber dans ceux du beau blond aux joues légèrement rougies. Et pour la première fois depuis des décennies, ils'adresse à elle:

"Je suis vraiment désolé, je n'ai jamais désiré que tu sois blessée. Surtout par ma faute. Et..."

Il n'eut pas le temps de terminer sa phrase qu'elle se jeta dans ses bras en sanglotant et en marmonnant des excuses incompréhensibles. La musique de M.Pokora s'était doucement effacé pour donner place à celle de soprano Millionnaire pendant que le jeune homme caressait la joue de son amante avec son pouce:

"-Alors tu me pardonnes ? 

Elle secoue sa tête pour lui dire non, le laissant perplexe.

-Rien n'était de ta faute, tout cela était de la mienne.

Même s'il n'était pas d'accord avec ça, il avait envie que d'une unique chose.

-Puis-je t'embrasser ?"

Elle fut pris de court certes mais ce n'est pas ce qui va l'arrêter maintenant alors elle ne lui répond pas, se penchant vers son visage pour un baiser. Simple pour n'importe qui, vitale pour eux.