Stockholm Syndrome

Chapitre 9 (Part I)

Ce chapitre est bien trop long, alors je l'ai mis en deux parties. Bonne lecture !

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J'ouvrais mes yeux, et vis Harry juste en face de moi, les yeux clos. Son visage n'était qu'à quelques centimètres du mien, je sentais sa respiration et son souffle chaud. Il était tellement mignon comme ça. Je caressais sa joue avec le bout de mes doigts. Je ne savais même pas pourquoi je faisais ça, mais un sourire apparut sur son visage.

«J'aimerai tellement me réveiller comme ça tout les matins.» Disait-il avec une voix encore endormie.

«C'est la dernière fois que tu te réveillera avec moi.» Disais-je en me mettant dos à lui. Je ne réalise vraiment pas que je vais mourir demain.

Il posa sa tête sur mon épaule et me caressa le bras. Je voyais que sa main était légèrement ouverte, dut à l'impact contre le mur.

«Alors profitons de cette journée.»

Il me fit des bisous sur l'épaule et je soupirais.

«Harry, demain tu vas me tuer.» Je me retournais pour regarder Harry dans les yeux.

«N'en parlons pas bébé s'il te plait. Veux-tu ?»

Je roulais des yeux, c'était évident que pour lui ce n'était pas important. Il va me tuer, mais pourtant je suis toujours là coucher ici avec... mon tueur.

Je pris sa main, celle qu'il a frappait contre le mur et l'examina. Je regardais autour de moi pour voir où il a frappait et je voyais une petite bosse sur le mur.

«Tu devrais la désinfecter.»

«Non, c'est supportable.» Je soupirais et me levais pour aller dans la salle de bain. Je pris un coton avec un désinfectant et retourna rejoindre Harry. Alors que je m'approchais de lui, il me fixait.

«Arrête de me regarder comme ça.» Mes joues commençait à chauffer.

«Pourquoi je te regarde comment ?» Demanda-t-il en souriant alors que je m'assis à côté de lui.

«Comme quelqu'un d'amoureux.» Je pris sa main et commençait à mettre du désinfectant sur le coton.

«Peut être que c'est le cas?»

Je me mis à rire et appliqua le coton sur ses doigts et il se mit à hurler.

«Ah putain ça brûle !» Je riais encore plus fort qu'avant.

Pendant que je frottais le coton contre ses doigts, il ne cessait de regarder mon visage. Et un petit sourire apparut sur mes lèvres.

«J'aimerai tellement que cette journée soit longue, très longue.» Souffla-t-il.

Mon sourire disparu et des larmes s'apprêtaient à couler, mais je refusais de pleurer à nouveau devant lui.

Je me levais donc et je jetais le coton dans la poubelle.

«On va manger ?» Disais-je en me tenant le ventre.

«Allez.» Il se leva du lit, et me suivis.

«J'ai une envie de pancakes, tu sais en faire ?» Me demanda-t-il, on aurait dit un petit garçon.

«Bien sûr.» Je m'assis sur le comptoir et lui disais tout les ingrédients que j'aurais besoin en les comptant sur mes doigts, il me les donnés au fur et à mesure que je les disais.