Durant le trajet, je laissais ma tête reposer contre la vitre. Il faisait vraiment froid.
«Harry, j'ai froids.» disais-je en grelottant.
«Ok.» me répondait-il, en haussant les épaules.
Je soupirais et roulais des yeux. Je me frottais les bras, Harry commençait à allumer la clime. Je le remercier dans un murmure, et il leva sa main hésitemment pour, je suppose, la poser sur ma cuisse. Mais lorsqu'elle se rapprochait vers celle-ci, il annula son geste en la plaçant sur le frein à main. Je relevais légèrement ma tête et le regarda en fronçant les sourcils. À ce moment, il regardait par la fenêtre de son côté.
Il essayait de fuire mon regard. Mais pourquoi? Que lui arrivait-il?
Il regarda à nouveau devant lui en se concentrant sur la route. Il était vraiment beau, il avait un charme fou. Je sais pas si c'est ses fosettes, ses boucles, ou ses yeux verts qui me font me sentir comme ça.
«Arrêtes de me fixer quand je roules.» me cracha-t-il.
«Quoi? Non, je...» je t'admirais. Mes joues devenaient rouge, et j'avais soudainement moins froids.
«Au fait, je ne devrais pas rappeler mon père? Juste histoire de le rassurer?»
«On verra ça demain. On est arrivé.»
Je regardais à travers la fenêtre, la patinoire n'était pas couverte. Il faisait nuit, et les lumières était incroyablement belles. Je voyais quelques personnes en train de patiner, et cela m'éxiter de plus en plus. Harry se gara, et nous sortons de la voiture. Je marchais plus vite qu'Harry, et il me prit par le bras pour que je ne marche pas trop loin de lui. Sa main descendait vers la mienne, et encore une fois il annula son geste. Tellement que j'en avais marre, je pris sa main dans la mienne et me mis à courire pour qu'Harry me suive. Harry nous paya les tickets, et on entrait le hall des patins.
Je n'en trouvais aucunes de ma pointure alors qu'Harry avait déjà les siens.
«Il n'y a plus de trente-huit...»
«Attends, je reviens.»
Harry passait derrière moi, et je m'assis sur le banc en attendant qu'il revienne.
Point de vue d'Harry.
Je voulais vraiment faire quelque chose qui lui plaisait, car je savais que c'était dure pour elle tout ce qui se passé en ce moment. La mort de sa mère, nous qui la kidnappe, son enculé de père jamais présent...plus moi qui doit être dure avec elle. Et lorsqu'elle m'a expliqué pour la patinoir, je trouvais ça vraiment cool, alors si elle a pas ses putain de patins dans cinq minutes, je vais réellement commetre un meurtre. J'allais à l'acceuil pour me plaindre.
«Il n'y a plus aucun patins en trente huit!» criais-je presque sur la dame qui s'occupait de l'accueil.
«Excus-s-ez moi je-je vais arranger ça...» Elle bégaillais, puis me donna des patins blancs.
«Merci.» disais-je sèchement.
Je retournais là où j'ai laissé June.
«Hey.» Elle se retournait, on aurait dit qu'elle avait des étoiles dans les yeux lorsqu'elle vit les patins. Je levais mes sourcils et elle se précipita vers les patins puis me souria.
On se dirigeait vers la patinoire, avec nos patins dans les mains. On les enfilait, enfin plutôt, je les enfilais, elle, elle avait plutôt du mal.
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Stockholm Syndrome
Hayran KurguComment tomber amoureux d'une personne dont on est censé faire du mal ? Comment tomber amoureuse de son kidnappeur ? Ce phénomène est appelé le syndrome de Stockholm.