Chapitre 4

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-NAËL! Pourquoi est-ce que tu es là ? Je suis pas morte ? Attends t'es mort toi aussi ?

Il éclate de rire, un rire tendre et sincère beaucoup plus beau que le rire froid et distant que j'avais entendu au paravent.

- Non tu n'est pas morte, et je suis là car tu es chez moi. Dans l'infirmerie du palais.

-QUOI ? Mais pourquoi ?

-Tu pose beaucoup de questions je trouve. Tu es là parce que c'est moi qui t'ai acheté. Quand on est venue te chercher on t'a trouvé allongé sur le sol et inconsciente. Ton père était à côté de toi avec une bouteille cassé à la main. Alors on t'as ramené et on as mit ton père sous surveillance.

Les événements me reviennent petit à petit encore flou, mais la douleur que j'avais ressenti, elle, était bien nette. 

Inconsciemment je passe ma main sur ma tête. Je ne peu retenir une grimace de douleur, puis je regarde ma main et remarque qu'elle est pleine de sang. Je regarde Naël et cache vite ma main, il a l'air de s'inquiété, il se lève et se met à chercher quelques chose sur la table. 

Quand il revient il tient dans sa main un bout de coton. Il tend la main pour m'éponger la tête mais je le retiens. 

Je n'ai pas l'habitude qu'ont s'occupe de moi. 

Avant ma mère me soignait toutes mes blessures, me coiffait, m'aidait à m'endormir, elle m'avait aussi appris à cuisiner. 

Mais depuis qu'elle est partie personne ne s'était occupée de moi. J'avais dû me débrouiller seule. Je m'étais créer une carapace et je m'étais renfermais sur moi même, j'avais aussi appris à me battre pour pouvoir me défendre. En dix ans je m'étais débrouiller toute seule sans l'aide de personnes, mais voilà que aujourd'hui Naël tend la main pour me soigner, sa me rappelle ma mère, elle me manque. 

Elle avait créé un vide en moi qui n'avait jamais été remplacé, mais le geste de Naël si simple soit il avait recollé une infime partie de mon cœur. 

Je m'empêche de laissé couler quelques larmes.

 Il me prend la main, et essuie de son pouce une larme que je n'avais pas pu retenir.

- Ais confiance, laisse moi te guérir.

Il me dit une phrase, seulement cette phrase. Mais elle cette petite phrase, aussi petite soit elle, eu le pouvoir de crée une minuscule faille dans ma carapace qui me permis de le laisser faire et d'avoir confiance en lui.

Il m'a lâche la main et commence à tapoter ma blessure avec le coton. Une fois la plaie nettoyer il me prend par le bras et m'entraîne à l'extérieur de la pièce dans laquelle nous nous trouvions.

- Où est-ce qu'on va ?

Il me regarde d'un air mystérieux (cet air lui fais toujours ressembler à un canard) et attend  comme pour faire durer le mystère, puis me dit:

- Dans tes nouveau appartements !

- Je n'arrive toujours pas à croire que tu m'as acheté ! Pourquoi moi ?

Il se retourne et me souri comme un gamin qui vient de faire une blague.

- Tu te souviens quand tu m'as demandé si je pensais vraiment pouvoir t'acheter ?

Une immense colère m'envahit, si il m'avait vraiment acheté pour une simple question de fierté et d'ego sur dimensionné je n'avais plus aucune raison de rester je n'avais cas le rembourser et fin de l' histoire. Le regard noir que je lui lance le fait rire et il ajoute.

- Et aussi parce que il me fallait une servante, et que j'adore tes thés et tes bonbons.

Cette remarque me fi rire malgré moi.

Il me souri plein de tendresse, et me regarde, ses yeux semble briller, et son rire qui résonne sur les murs du couloir dans le quel nous sommes est si beau, si franc que j'ai envie que cet instant ne s'arrête jamais. 

Nous traversons différents couloirs, de toutes les couleurs, de tailles variées, et quelques fois nous traversons des jardin. Le palais semble immense et sans fin, il est magnifique, luxuriant, et lumineux.

Au bout d'un petit moment Naël s'arrête devant une immense porte en mosaïque bleu qui forme des rosasse . Il l'ouvre et entre dans la pièce.

-Voilà où tu vas vivre !

Je le suis, et entre dans la chambre. Elle est splendide, au centre de la pièce se trouve un lit à baldaquin bleu clair, le sol est fait dans la même mosaïque que la porte, les murs sont blancs immaculé, de grande fenêtre à rideau bleu ciel donnent accès à un grand balcon,il y a même des fauteuils bleus foncé, et des dizaines lampes à huile de plusieurs bleues différents descendent du plafond. Dans le coin de la pièce se trouve un immense aquarium contenant toutes sorte de poissons et d'espèce marine.

Derrière nous se trouvent deux portes identiques à la première. Naël en ouvre une pour dévoiler une magnifique salle de bain, avec  baignoire et lavabo en mosaïque, aux sol et murs blancs casés, les même lampes à huile que dans la chambre pendent au plafond et un grand miroir sophistiqué trône au dessus des lavabo. Quand Naël ouvre l'autre porte je me retrouve face à un dressing plein à craquer de robe, chaussures, bijoux et sac  de toute splendeur.

- Tout ici est magnifique, mais tous ça n'est à moi ! Je dois rentrer chez et m'occuper de mon père !

Il me regarde étonné.

- Tu veux vraiment retourner t'occuper de ton père alors qu'il t'as écrasé une bouteille en verre sur la tête ?

C'est vrai il a raison mais...

- Ça reste mon père je ne peux pas l'abandonner.

Nael me regarde et semble de plus en plus étonné.

- Ton père t'as vendu t'as frappé et a sans doute tuer ta mère et toi tu veux t'occuper de lui et ne veux pas "l'abandonner", alors que tu avais l'air prête à me tuer sir je touché à ton amie.

Je hoche la tête en signe d'approbation et souri pour seule réponse. 

Il m' entraîne sur le balcon. D'ici la vue est incroyablement belle, on peut observer un splendide jardin, ses fontaines, ses arbres, ses fleurs et ses oiseaux. 

Je pourrais passer des heures ici assise avec Naël sur la balancelle à regarder ce jardin et à écouter les oiseaux chanter. Le jeune homme m'explique que cette terrasse est communicante avec ces appartements et que si jamais j'avais le moindre soucis je pouvais venir le voir.

Hey
J'espère que ce chapitre vous auras plus et encore une fois si vous avez des conseils ou des propositions pour certains passages qui pourraient être amélioré n'hésitez pas à me le dire en commentaire. Je crois que Cristina Cordula a prit possession de mon corps, parce que je crois que j'ai du écrire au moins  cinq fois.

AyaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant