Chapitre 9

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Point de vue Aya:

Je place les cheveux de Inaya derrière son épaule pour pouvoir mieux observer les marques rouges et marrons qui zébraient son dos.

Alors que je passe ma main sur l'une de ses blessures pour en évaluer la profondeur, je la sens frémir, puis se recroqueviller sur elle. Elle avait ramené ses genoux contre son torse et avait baissé la tête.

Voyant qu'elle ne voulait sans doute pas en parler, je continue de la laver, sans pauser de question malgré, cette tentation immenses de la soumettre à un interrogatoire poussé.

Une le corps bien laver elle me demande de la laisser quelque instant seule. Mais avant que je parte elle me sera la main en signe de reconnaissance. Je lui sourit, comme pour lui dire : "de rien", mais aussi: " je suis là si tu veux parler".

Je continue donc le rangement des affaires de la petite princesse, l'esprit rempli de milliers de questions qui resteront peut être sans réponses.

J'avais enfin fini de ranger tous les vêtements, chaussures, bijoux, et chapeaux, quand elle m'appelle à nouveaux pour me signifier qu'elle était prête.

Je prends donc la serviette que j'avais laisser quelque instant plus tôt dans un coin de la salle de bain.

La petite femme sorti de l'eau et vient se blottir en faisait plusieurs tours, dans la serviette toute chaude que je lui tends.

Je l'aide à enfiler sa robe de chambre, et elle se jette dans son lit. Je pleure quelques instants le temps et les efforts que Zined et moi avions mis dans la mise en place des draps et des oreillers mais me console vite par le grand sourire qu'affiche Inaya.

Quelqu'un toque à la porte et nous annonce que le diner sera bientôt servi, et qu'il fallait préparer la princesse pour cette évènement.

Elle ouvrit grand son placard et choisi une robe en satin à manche longue, de couleur verte, et parsemée de broderies et de perles dorées.

Inaya s'assit en face de la coiffeuse et me tendit une brosse.

- Tu peux me coiffer s'il te plait? Je ne sais pas le faire, on ne me l'as jamais appris.

Je lui répondit par l'affirmatif et pris la brosse qu'elle me tendait. Pendant que je démêle ses cheveux, elle me parle du stresse qu'elle éprouve à l'idée de revoir sa tante, la reine. Elle m'explique qu'elle la peur de cette dernière et de son regard à vous glacer le sang.

Je pause la brosse et fait quatre petits tresses, qui se rejoigne en une plus grosse tresse au centre de sa tête.

Elle observe minutieusement la coiffure, et aborde un grand sourire. Elle se jette dans mes bras et me supplie de lui apprendre à reproduire cette coiffure. Je rigole étonner par ce rapprochement soudain et lui réponds que je le ferait mais qu'il allait d'abord falloir qu'elle se rende à son diner de famille.

Elle me fait une petite grimace, puis sort de ses appartement pour se rendre là où elle est attendu.

J'aime beaucoup cette petite, je la trouve très attachante. Elle me rappelle ma petite sœur de cœur. Elle dégage la même joie de vivre à un détail près. Il est facilement visible, pour qui possède des yeux et prends le temps de l'observer, que derrière ce masque souriant, se cache une grande tristesse et une immense solitude.

Je retourne dans ma chambre, et sort sur la terrasse. Je m'assoie sur la balancelle est observe les jardins en dégustant des falafel qu'une des domestique m'avait apporter à mon retour dans mes appartements.

J'inspire un grand coups pour humer l'odeur des jardins. Une senteur d'orient empli mes narines.

Je m'assoupi quelque instant, mais je suis bien vite réveillait par le bruit de la porte de Naël. Si il est dans sa chambre cela veut dire que la princesse Inaya doit m'attendre.

Je court dans les couloirs et toque à sa porte, comme personne ne répond je décide d'entrer pour jeter un coup d'œil.

A l'intérieur, n'y a pas un chat, pas de princesse en vue.

J'entre et me pause sur une chaise en attendant le retour de la jeune femme.

Dans le couloir des bruits de pats précipiter se font entendre. La porte s'ouvre en grand sur Inaya, qui s'engouffre dans la pièce et referme les portes derrière elle.

J'allais faire remarquer ma présence par un raclement de gorge. Mais lors qu'elle se retourne, elle me regarde dans les yeux et s'effondre au sol. Elle éclate en sanglot, et je me précipite vers pour la réconforter.

Je la prends dans mes bras et dessine des cercle dans son dos avec la paume de ma main dans l'espoir de la calmé, comme le faisait ma mère lorsque j'étais plus jeune.

Je me rappelle que lorsque je venais voir ma mère en pleurant, parce que les autres enfants se moquer de moi à cause de mes vêtements miteux, elle me prenait dans ses bras, me serait très fort, et dessinait des ronds avec la paume de sa main sur mon dos.

Inaya, me serre plus fort contre elle et arrête petit à petit de pleurer.

Je l'aide à se changer, et à se décoiffer, je lui brosse les cheveux et lui fredonnant une berceuse que ma mère me chantait souvent.

lorsqu'elle fut prête pour le coucher je l'accompagne jusqu'à son lit et remonte sa couette sur elle, pour qu'elle n'attrape pas froid. Avant d'éteindre la lumière, je dépose un baiser sur son front et lui souhaite une bonne nuit.

Je sors de sa chambre et me dirige vers la mienne. Une fois arriver à destination, je me change à mon tours, et détache mes cheveux, qui tombe en cascade sur mes épaules. Je démêle mes cheveux à l'aide d'une brosse toujours en fredonnant la berceuse.

Je me couche dans mon lit et remonte ma couette bien haute, au niveau de mon nez. Je repense à cette première journée plutôt mouvementée au côté de la cousine de Naël et Kenza. Je repense à ses cicatrice présente dans son dos, à sa peur de la renne, et aussi à ses sanglots.

Qu'est ce qui avait bien put la mettre dans cet état ?

Je n'ais guerre le temps de réfléchir car quelqu'un toque à ma porte...




Hey!

Voilà un nouveau chapitre de terminé après une longue absence à cause du manque de temps et d'une énormes flemme. Enfin bref... J'espère que ce chapitre vous as plut, et qu'il n'y as pas trop de fautes. Si vous avez des idées pour la suite ou même pour d'autres personnages n'hésiter pas à me le dire en commentaire.

Merci pour votre lecture!

AyaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant