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Ses cheveux de blé, flottants au grès du vent éclairaient mes nuits d'été. Elle riait à n'en plus finir avec, pour seul et unique témoin, la voûte étoilée qui se reflétait dans ses yeux. Ce son cristallin courait dans la pénombre, emplissant les champs et les rivières, captivant chaque être vivant durant ce court instant.
Deux prunelles, d'un bleu si profond qu'elles se confondaient avec le ciel, se posaient alors avec amour et bienveillance sur ce paysage sombre, illuminant le tableau.
Elle était si frêle mais si indispensable à cet équilibre nocturne. Elle était si belle, si jeune. Puis le temps est passé et elle s'est éteinte, de la même façon que tous ces astres qui lui ressemblaient tant et qui rejoignaient un autre univers chaque matin, avec douceur. La belle fleur s'est fanée, retournant aux cieux parmi ses semblables. Et chaque nuit elle revient guider les voyageurs, éclairant leurs routes de sa sagesse.
Elle s'appelait Céleste, sa destinée était toute tracée.04/04/2020
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Méandres de pensées entortillées
PoetryDes mots avant tout, Des pensées ensuite, Le tout en un petit emberlificotage bien ficelé ! commencé le 5/12/18