Tic, tac, tic, tac.
Plié, tendu, pas de bourré.
Le menton droit, les épaules relâchées, les muscles tendus à leurs extrêmes je répète sans cesse la même chorégraphie. Je cherche la perfection. Chaque geste est calculé au centième de seconde près, au millimètre.
Le rythme tantôt lent, tantôt rapide des notes s'envolant autour de moi je danse.
Tic, tac, tic, tac.
Arabesque, on maintient, quatrième.
Le métronome résonne dans mes oreilles, rythmant mes mouvements.
Rythmant ma vie.
Je ne vis que pour danser. Je ne danse que pour vivre.
Ma passion, ma peine. Ma prison, mon échappatoire.04/04/2020
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Méandres de pensées entortillées
Thơ caDes mots avant tout, Des pensées ensuite, Le tout en un petit emberlificotage bien ficelé ! commencé le 5/12/18