|－ 𝙃𝙤𝙡𝙙 𝙢𝙮 𝙝𝙖𝙣𝙙．|【 YｏｏｎＭｉｎ】

𝙏𝙝𝙚_𝙂𝙝𝙤𝙨𝙩93.

Hello! Me revoilà pour la suite! J'espère que le premier chapitre vous a plus car j'ai passé toute mon après midi dessus à le peaufiner sans cesse.

Je vous laisse avec la suite, bonne lecture!~~

PS: Je pense que vous avez compris de quel business Yoongi faisait partie maintenant.

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Il sourit quand il lu la réponse du mystérieux garçon. 

" - Ouah, c'est vachement froid comme réponse " Laissa-t-il échapper. 

C'est vrai que Jimin n'avait pas l'habitude de recevoir de telles réponses. Tout du moins aussi froides. Et le fait qu'il ai remis en cause sa parole lorsqu'il parlait de son ami l'avait piqué. Comment aurait-il pu mentir sur le fait que son ami avait usé des services de ce The_Ghost93? A quoi cela lui aurait-il servi? Il secoua la tête en faisant la moue tandis qu'il commença de taper la réponse au message du mystérieux jeune homme. 

A The_Ghost93 

L'argent n'est pas un problème pour moi. Il serait d'une grande taille. S'agissant du rendez vous, que dites vous de demain aux alentours de 15 heures? Vous me direz l'endroit que je puisse vous rejoindre. 

Il envoya le message. Il s'était relu plusieurs fois, afin d'être sûr qu'il ne comportait aucune faute d'orthographe, ce qui aurait pu le faire passer pour un idiot auprès de cette personne. Il s'était surpris à sourire rien qu'en regardant le feed de The_Ghost93. Il avait l'air si captivant, si mystérieux. Sa signature était parfaitement reconnaissable,  le tout Séoul s'arrachait son travail. A la fac tout le monde connaissait ce compte Instagram mais bon nombre étaient ceux qui, intimidés par l'allure et le nom du compte, n'avaient pas franchi le pas. Jimin était excité. Il ne pensait qu'à ça. Désobéir à la société, à ses parents. Passer du côté sombre de l'humanité, celle qui se regroupait la nuit pour boire, fumer et se droguer. Celle qui se tatouait. En outre, les rebelles de la société qui le fascinaient tant. 

**

Yoongi, toujours occupé à rentrer chez lui sous la pluie; avait rangé son téléphone dans sa poche. Il continuait d'écouter sa playlist, balançant parfois sa tête de droite à gauche au rythme de la musique. Il avait vraiment l'air menaçant. Presque flippant même; seul là, sous la pluie, dans son long manteau noir encapuchonné. Il s'arrêta quelques instants lorsqu'il aperçu que son lacet était défait. Et, en se penchant pour le refaire il fit tomber son téléphone qui se brisa. 

" - Putain. Fais chier. Lacet de merde. " grogna-t-il en récupérant le téléphone dont l'écran était complètement détruit. 

Il tenta de récupérer les morceaux d'écran éparpillés un peu partout autour de lui et, toujours en grognant de colère, il se releva. Il ne savait même pas à quoi aurait pu lui servir les morceaux de la vitre, c'est pas comme s'il allait les recoller. Le brun ne bricolait pas, il haïssait ça. Ses cours d'informatique à la fac, à passer des heures à étudier les cartes mères d'objets électroniques en tout genre l'ennuyaient au plus haut point. C'est d'ailleurs pour ça qu'il n'y allait plus. Ce mois ci il avait loupé quasiment la totalité des cours et comme il ne connaissait personne dans son amphithéâtre il n'allait pas les récupérer. Tout ça ne l'intéressait clairement pas. Le jeune homme n'allait à la fac que pour satisfaire sa mère, lui ce qu'il intéressait c'était l'art. Mais sa mère étant vieux jeu ne le laissait pas réaliser son rêve. Yoongi était un homme aigri à cause de cela. A seulement 23 ans, il était devenu l'homme le plus calculateur, le plus froid de tout Séoul. Probablement même de toute la Corée. Rigoler? Sourire? Etre heureux? Il ne savait pas faire. De toute façon il trouvait ça futile, hypocrite. "Le bonheur c'est quelque chose d'inventé par les humains pour se rassurer quant à leur existence inutile et vide de sens" répétait-il sans cesse dès qu'on lui demandait pourquoi il ne souriait jamais. Le concept d'ami était également étranger au brun. Tous les humains qu'il avait connu jusque là étaient des imbéciles. Soit ils se moquaient en groupe, tel des hyènes. Soit ils le prenaient pour une sorte d'essuie- tout qui pouvait soigner et panser leurs plaies si insignifiantes à ses yeux. Les humains pour lui n'étaient que des chiffres. Des montants. Chacun avait un prix au dessus de sa tête.