Couleurs - La Lutte pour la Liberté

Changement

Mon repos fut de courte durée car quelque chose de grave arriva, les champs prirent feu. J'aurais pu rester là endormis jusqu'à ce que je sois pris au piège par le feu mais avec un peu de chance et de grâce. Quelqu'un vint me tirer de l'enfer.

- Espèce de fainéant, on rêve en pleine journée, dit Aria.

Je me réveille et constate affreusement la situation calamiteuse du champs, un brasier géant et des esclaves qui courent dans toutes les directions.

- Que ce qui se passe par ici Aria ? demandes-je pétrifié.

- Les autres esclaves travaillaient paisiblement quand tout à coup, soudain, sans raison apparente, les champs prirent feu. J'ai l'impression qu'il s'agit d'un sabotage.

- Un sabotage ! Mais...mais qui aurait pu faire ça et pourquoi aurait-il voulu faire ça ?

- Tes milles et une questions auront des réponses une fois que nous serons loin d'ici, en sécurité.

Sans plus attendre, nous nous mettons à courir, essayant de sauver nos vies misérables. C'est avec un cœur meurtris que j'observe le champ, il est méconnaissable. Ce beau milieu qui suscitait de l'admiration ne plus qu'un immense brasier.

Nous courons vers la concession en observant ce brasier qui nous attriste. De loin, monsieur Brown observait attentivement ceux qu'il qualifierait des sauvages entrain des courir çà et là. Son regard est diabolique comme d'habitude, je peux déjà déviner ce quoi il pense et sa réaction ne se fait pas attendre assez longtemps;

- Bandes des macaques ! Venez ici tout de suite !

Tout les esclaves viennent rapidement vers lui puis il reprend la parole;

- Est-ce que quelqu'un parmi vous pourait m'expliquer ce qui se passe par ici !

Par peur personne n'ose lui répondre, tout le monde reste muet.

-  Êtes-vous sourds ou quoi ! Je veux des explications immédiatement ! Crit-il énervé.

Toujours aucune réponse de notre part puis voyant que la situation devenait gênante, un esclave prend courage et dit;

- chef, on se trouvaient dans les champs entrain de glaner le blé quand subitement sans raison apparente, les champs prirent feu.

Monsieur Brown appelle un soldat et lui parle à l'oreille. Personne n'a le temps d'écouter de quoi ils parlent puis le soldat prend la direction de sa cabine et ramène un fusil et le donne à monsieur Brown qui demande encore;

- Qui est le responsable de ce désastre ?

Le silence régnait toujours, personne n'osait répondre. Énervé par ce silence, monsieur Brown, par son bâton tueur, abat le premier esclave se trouvant devant lui.

La peur s'empare de tout le monde

- Alors qui est l'auteur de ce désastre ! Crt-il en chargeant une fois encore son fusil.

Me trouvant au fond de l'attroupement, je n'aperçois la quasi-totalité du scène. Je decide alors de me faufiler pour arriver à entendre et comprendre ce qui se passe et après avoir devancer deux ou trois esclaves, j'ai maintenant un bon champ de visuel. Les coups de feu ne cessent de retentir, son desir serait donc de tous nous exterminer suite à cette perte immense.

Il abat près d'une dizaine d'esclaves et continue toujours son action macabre jusqu'à ce qu'une voix l'interrompt dans sa folie sanguinaire.

- Maître ! C'est moi l'auteure de ce désastre.

J'y crois pas une minute en voyant le visage de la femme qui m'avait aidé dans les champs. Elle est innocente, j'en suis sure;

Pourquoi fait-elle cela
Ce serait donc pour sauver une trentaine d'esclaves qui ont moins de valeur que deux chiens de chasse ?