Chapitre 3

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Une heure que j'étais sortie. Personne n'était venu me voir et heureusement car quand je suis dans cet état, je suis très facilement irritable. Je me décida de rentrer vu que j'étais calmée. Je passa à peine la porte qu'Oscar me tomba métaphoriquement dessus.

-Où étais-tu? Me demanda-t-il.

-Dehors, j'avais besoin de calme, lui répondis-je doucement.

-Et pourquoi?

-...Je n'ai pas envie d'en parler Oscar, mais ne t'inquiète pas, tout va bien.

-Bon, si tout est réglé, je vais retourner au billard avec Willy et Jean. Tu veux venir?

Non mais j'hallucine! Je m'absente pendant une heure et il fait comme si ça ne faisait que dix minutes! Avant il se serait vraiment inquiété même si je lui avait dit de ne pas le faire. Qu'est-ce qu'il se passe dans sa jolie petite tête?

-Bien sûr que je viens.

Je vais surtout parler à Willy de ton comportement oui! On s'approcha d'eux et je pris mon meilleur ami par le bras et le tira dans un coin un peu plus loin, à l'abris de toute oreille indiscrète.

-Ce n'est pas dans tes habitudes de me tirez comme ça par le bra. Alors qu'est-ce qu'il se passe? me demanda-t-il.

-Tu ne trouves pas qu'Oscar est bizzare?

Je lui expliqua ce qu'il se passait, comme le fait qu'il est de plus en plus distant. Seulement, il ne voyait pas du tout ce qu'il avait mais il me dit qu'il allait enquêter de son côter.

Étant donner qu'il était tard, tout le monde alla se coucher. J'entra dans la chambre que je partageais avec Oscar et lui dit:

-Si on continue comme ça, dans deux jours, on aura plus de nouriture. À partir de demain il faut commencer à s'organiser, Oscar. C'est le mieux qu'on puisse faire.

Mais c'était une mauvaise idée de lui parler de ça alors qu'il était à moitier saoul.

-Ne me donne pas d'ordre, petite.

-Oscar, le repris-je calmement, ce n'étais pas pour te donner des ordres. Je te conseille juste comme je l'ai toujours fait.

-Et de quoi tu parlais avec Willy? Tu l'aimes plus que moi c'est ça?! cria-t-il.

Oùla... ça va bientôt sentir le roussi entre nous s'il continue sur cette pente glissante.

-Bien sûr que non, lui repondis-je. C'est mon meilleur ami et toi tu mon petit ami. J'aime Willy comme un frère. C'est tout. D'accord?

-Tu mens!

-Mais pourquoi je te mentirais à la fin!! criais-je. Je t'aime merde! C'est trop compliqué à comprendre? C'est plutôt moi qui devrais te poser cette question! Ça fait plus de trois semaines que tu m'ignores. La seule fois où tu m'as sourie ces derniers temps, c'étais hier. Alors tes crises de jalousie, tu peux te les mettre là où je pense.

Les larmes coulaient sur mon visage. Ça ne m'était pas arrivé depuis la trahison de ma sœur. Je sortie la pièce en claquant la porte et me dirigeai au hasard dans les rues. Mes pieds me conduisèrent devant chez moi et je regardais ma maison, me demandant s'il fallait que je rentre et implore ma sœur de pouvoir rester ou alors de partir me trouver un autre endroit. Implorer Marianne était tout bonnement impossible alors je me retournais et courus aussi loin que je pus. Au bout de dix minutes de course avec moi même, je m'arrêta dans une rue et me demanda où je pouvais passer le reste de la nuit. Je me souviens que j'avais les clefs de la maison de Willy. Il me les avait donné pour que si un jour j'ai un problème, je puisse aller chez lui. Je fis demi-tour car sa maison se trouvait à l'opposé.

Enfin arrivé devant chez lui, je pris les clefs et ouvris la porte. Je me dirigeais vers la chambre d'ami et me laissa tomber sur le lit.

Je me réveilla en sursaut quand j'entendis du raffut dehors. J'avais l'impression que je venais juste de m'endormir. À nouveau, il y eut du bruit dehors et comme je n'avais pas fermé les volets et que j'étais au premier étage, j'ouvris un peu la fenêtre pour entendre ce qu'il se passait. J'entendis la vois de deux filles qui parlaient.

-J'espère qu'Oscar va virer Athéna dès qu'on la lui aura rapporter, dit la fille n*1.

-Je l'espère aussi. À ce qu'il parrait, il se sont engueuler et après elle est partie en claquant la porte. Si j'étais Oscar, je ne prendrait même pas le temps de la chercher mais juste ne plus la laisser entrer dans le Lion d'Or. D'ailleurs, t'aimes toujours Oscar?

Comment ça j'ai de la concurrence? Ça ne va pas se passer comme ça. Je ne vais pas laisser MON Oscar avec une poufiasse comme elle. J'entends du bruit dans la maison, donc je décide de faire la chose la plus puéril du monde c'est-à-dire: me cacher sous la couette du lit. Quelqu'un entra dans la chambre.

-C'est bon Athéna, je sais que t'es là.

La voix était celle de Willy. J'enleva la couette et me redressa.

-T'as pas bonne mine. C'est le matin ou t'as mal dormi? me demanda-t-il.

-C'est sûrement les deux. Je viens d'apprendre que j'avais de la concurrence, souriais-je.

-Tu n'étais pas au courant que Corine aimait Oscar? Me dit-il avec son éternel sourir en coin.

-Non. Je ne faisais pas attention à ce genre de détailles parce que je n'ai pas besoin de m'inquiéter, répondis-je.

Sur ce, nous rentrâmes au Lion d'Or. Une fois arrivé, je reçus un regard dégouté de la part de Corine auquel je fis un sourire complètement hypocrite. Désolé, c'est plus fort que moi. J'aime être détestable et on me prend comme je suis, je ne vais pas changer pour leurs beaux yeux. Oscar arriva dès qu'il nous vu. Il nous tira par le bras et nous emmena à l'étage. Willy qui détestait les contacts physique se détacha et nous suivi. Dans la chambre, Oscar se retourna et me dit:

-Je suis vraiment désolé Athéna. Si tu savais. J'ai eu tellement peur hier quand tu es partie. Je pensais que tu retournerais avec ta sœur et que tu me détesterais.

-Oscar, j'ai pensé à retourner chez Marianne mais je me suis ravisé quand je me suis rappelée de sa trahison. Du coup, je suis allée dormir chez Willy vu que j'ai le double des clefs. Et pour répondre a la question que tu te poses silencieusement mais que tu n'oses pas me demander, je suis toujours en colère contre toi. Mais je veux bien faire des efforts seulement si tu en fais aussi.

-Athéna, Oscar? nous demanda Willy. J'ai une idée qui ne va sûrement pas du tout vous plaire mais je pense que sa serai une bonne idée.

-Dis toujours, on verra, lui répondis-je.

-Athéna, tu pourrais aller chez Marianne en espion. En disant qu'elle te manque, que tu as découvers notre vrai visage... Enfin des trucs du genre.

-Mais t'es malade mon pauvre Willy, le sermona Oscar.

-Non, non, le coupais-je. Ce n'ai pas une si mauvaise idée. Connaissant ma sœur, elle va sûrement envoyer quelqu'un.

-Oui mais il nous faut un moyen de communiquer, nous dit Oscar.

-Pour ça, j'ai peut être une petitie idée.

Je sourie à cette phrase dite par Willy. Oscar et moi le regardâmes et attendions qu'il nous l'explique.

Les enfants de TimpelbachOù les histoires vivent. Découvrez maintenant