Chapitre 5

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Je me rendis dans le salon et m'assis sur le canapé. Les enfants n'étaient pas dans la maison mais j'entendais des éclats de rire à l'extérieur. Marianne me rejoignit quand elle eut finit ce qu'elle avait à faire dans la cuisine et me demanda si je pouvais venir l'aider dans le champ de patate. J'acceptai même si travailler là dedans ce n'étais pas vraiment ma passion.

-Grande soeur? Demandais-je. Comment vous faites avec les plus jeunes? Je veux dire avec l'école...
-Certain enfants, ceux qui avaient les meilleurs note d'entre nous donnent des cours, me répondît-elle.
-Je pourrais en donner?
Elle me regarda bizzarement l'air de dire « sérieusement? Tu crois que les enfants vont t'accepter après avoir fais parti de la bande d'Oscar? »
-J'avais les meilleures notes, tout le temps. Je suis emplement capable d'apprendre les bases aux enfants.
Elle soupira et hocha la tête en me disant que j'ai raison. Je sourie contente de moi. Arrivées au champ, on voit les enfants qui s'attelaient déjà au travail. 

Marianne chargeait la voiture de nos parents avec des patates tandis que Gros Paul était assis et demandait:

-C'est tout ce que vous avez comme patate? Je vais devoir les couper en petits bouts pour en donner à tout le monde!

-Oui et ne te plains pas, tout le monde travaille, répliquais-je.

Je sautais de la voiture et alla rejoindre Thomas qui était devant.

-Je sais que ça ne te plais pas que je sois ici et je comprends parfaitement mais on était meilleur ami avant, alors pourquoi ne pas repartir à zéro?

Il leva la tête vers moi alors qu'il tentait de démarrer la voiture et me regarda suspicieusement.

-Pourquoi je devrais te faire confiance? Tu étais avec Oscar et tu es revenue ici comme une fleure alors que tu sais très bien qu'on ne les quitte pas impunément.

-Je suis partie tellement vite, qu'ils n'ont rien pu faire et en plus c'est Oscar qui est en tord dans l'histoire...

Oui je lui mets toute le faute.

-D'accord, j'accepte de repartir à zéro, déclara-t-il.

-Enchanté, je suis Athéna Keller, la petite sœur de Marianne, dis-je en souriant et en lui tendant la main.

Il se releva et rigola un peu.

-De même je suis Thomas Wank.

Nous rigolâmes et il se remit à travailler. Je monta dans la voiture et pris mon petit frère dans les bras en lui embrassant le haut de la tête. J'étais heureuse d'être ici. Je l'étais aussi avec Oscar et Willy mais c'est vrai que là je suis avec ma famille de sang et ça fait du bien. En plus Marianne c'est excuser de ce qu'elle m'a fait il y a dix ans. J'espère qu'elle est sincère.

-Pourquoi y'a deux pédales? demanda Louis me sortant de mes rêveries.

Charles qui était de l'autre côté de la voiture s'avança vers mon frère et expliqua:

-Alors c'est très simple. Y'en a une qui frenne les roues de gauche et l'autre qui frenne les roues de droite.

-Mais non abruti, le sermonnais-je. Y'en a une qui sert à avancer frenner quand on va en arrière et l'autre qui sert à reculer et frenner quand on va en avant. D'apres ce que j'ai lu.

Ma sœur s'appretais à entrer dans la voiture quand elle s'arreta.

-Je sais pas si c'est une bonne idée d'avoir prit la voiture de mes parents. C'est pas un jouet quand même.

-T'inquiètes on dira rien à tes vieux.

Elle acquiesa et je sorties de la voiture pour lui laisser une place. Je me dirigea vers chez moi à pied et sur le chemin je croisais plein d'enfants qui respiraient la joie de vivre. Ça me faisais plaisir de les voir heureux comme ça mais  je repensais à Oscar et Willy. Ils me manquaient beaucoup même si je ne les avais pas quitter depuis longtemps. Seulement, il fallait que je les empêche de faire de se village une dictature avec eux comme chefs. Mon meilleur ami était manipulateur et très intelligent mais il n'avait pas eu une enfance facile. Sa mère trompait, d'après les rumeurs, son mari et Willy l'avait mal vécu. Quant à Oscar le plus dur a été de surmonter le deuil de sa mère. Elle était morte dix ans au par avant et il n'a plus énormément de souvenirs d'elle. Son père l'a élevé dans la violence et fait du favoritisme avec Mireille. Sa sœur aussi n'a pas été tendre avec lui. La famille peut faire énormément de dégats sur le mental d'une personne. En pensant à tout ça, des larmes coulèrent sur mes joues sans que je puisse les controler. D'un mouvement de la main je les enlevaisen repris ma route vers ma maison.

J'entrai dans ma chambre et pris un mallette avec un classeur où il y avait un bon nombre de feuilles. J'allai dans la foret et ouvris la mallette. Dedans, il y avait mon violon. Mon grand père m'apprenais à en faire depuis que j'étais toute petite mais malheureusement, il était mort l'année passé. Je pris dans mon classeur une partition au hasard et joua l'air. Sans le faire exprès, j'avais pris un air mélancolique se qui n'était pas super à cause de mon humeur. Une fois le morceau finit, je reposais le violon dans sa boite et m'asseya sur un tronc d'arbre et mis à pleurer.

Je revoyais l'un de mes pires souvenirs.

Flash-back:

Je devais avoir dix ans, j'étais assise à la fontaine la nuit, je pleurais parce qu'une fois de plus, mes parnets m'avaient crier dessus à cause de Marianne même si je n'avais rien fait. Un homme que je ne connaissait ni d'Adam ni d'Ève, est venu me voir pour me demander ce que j'avais. C'était une petite ville, je connaissais tout le monde et même si j'étais jeune, je n'étais pas stupide alors j'ai juste dis que j'étais triste et que je me baladait mais que j'allais rentrer chez moi. Il me demanda à ce qu'il m'accompagne et je refusais. Il insistait de plus en plus et je refusais toujours. Mais à un moment, il m'a attraper le poignet et m'a mis une baffe. Il a continué à me frapper quelques minutes et m'emmener dans la forêt. Il m'a attaché à un arbre avec une corde et il est parti. Je me suis evanouie à cause de la douleur et le lendemain matin, quand je me révaillais, j'étais toujours attacher à cette arbre. Je mis quelques heures à reussir à me libérer et à retourner chez moi. Quand je suis arrivée, mes parents dormais encore alors j'allai me laver et m'habiller. On voyait très clairement les marques de coups que j'avais reçus. Puis, je descendis dans la cuisine. Mes parents prenait leur petit-déjeuner et levèrent juste les yeux pour voir qui était là. Il ne firent pas attention au marque de coups que j'avais et replongèrent dans leurs nouritures et leurs journaux. En voyant ça, mes yeux s'embrumèrent de larmes et je sorties en courant de ma maison. J'allai chez Oscar et entrai dans sa chambre par la fenêtre. Il la laissait souvent ouverte car il savais que je venais chez lui quand je n'allais pas bien. Il se leva et me prit dans ses bras. C'est ce jour là que j'ai compris que je ne pouvais pas compter sur ma famille. Et c'est ça qui m'a fait le plus de mal. Pas ce que l'homme m'avais fais mais ça.

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NDA: Bonjour! J'espère que cette histoire vous plais. J'essaie de faire le moins de fautes possible mais je ne suis pas la meilleure en français alors si vous en voyez, ne vous genez pas pour me corriger ça me fera plaisir.

Ce chapitre est un peu triste et je me penche plus sur ce qu'a vécu Athéna.

Votez, commentez et si je fais des anachronismes n'hésitez pas à me le dire(mon histoire se passe entre les années 60 et 70 dans un tout petit village dans le fin fond de la belgique).

Pour ceux qui ne savent pas, les enfants de Timpelbach a été tourné dans un chateau au nord de la Belgique (corrigez moi si je me trompe).

Les enfants de TimpelbachOù les histoires vivent. Découvrez maintenant