Chapitre 12

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PDV Okami

Itona attaqua mais Koro, malgré l'espace étroit, parvint à échapper aux tentacules améliorées du collégien. Shiro s'était permis d'utiliser la même stratégie que nous. C'était même lui qui avait mis en place ce plan, sachant parfaitement que, si Koro perdait notre confiance, il paniquerait. Le poulpe était tombé la tête la première dans son piège.

« Je vais le buter, je vais le buter, murmurai-je pour moi-même.

— Il était à nous ! , cria Terasaka.

— Vous me dégoûtez avec vos méthodes répugnantes ! Vous n'avez pas changé ! », hurla Fuwa.

Cependant, cela ne fit rien. Pour lui, être adulte signifiait faire des choses qui pouvaient déplaire.

« Vous ne voulez toujours pas que je le descende ?

— Non Akiko ! , dirent-ils tous.

— Pfff... »

Les tentacules d'Itona étaient désormais équipées de lames faites dans un matériau anti-sensei et, à chaque fois qu'elles s'entrechoquaient, seules les tentacules du poulpe jaune subissaient des dégâts.

« Il n'a aucune chance de s'en sortir ! », conclut Shiro.

Je grognai de mécontentement.

« Argh, Akiko, descends-le ! , s'énerva Terasaka.

— Non, cela ne ferait qu'empirer les choses, comme Karma l'a dit. Akiko, baisse ton arme. », me dit Nagisa en voyant que je l'avais une nouvelle fois dégainé.

On vit alors qu'Itona jetait Koro au sol. Pourtant, le poulpe sembla s'en sortir car il félicita Itona pour ses tentatives, ajoutant que ses attaques étaient trop basiques. Il reconnut qu'il avait beau être fort et rapide, que son mentor avait beau créer des stratégies et qu'il avait beau paniquer facilement, cela faisait déjà trois fois qu'Itona l'attaquait. Le poulpe commençait à le connaître.

« Akiko, baisse ton arme, je m'en sors ! », me dit Koro.

Je soupirai mais m'exécutai à contrecoeur, une nouvelle fois. Je pense que je vais vraiment instaurer des séances de tirs hebdomadaires, j'avais de plus en plus envie de descendre quelqu'un en ce moment.

« Si tu veux tant descendre quelqu'un Akiko, tue-moi ! »

Je me tournai en direction de la voix, pistolet dégainé. Une silhouette féminine sortit alors de l'ombre, et je me retrouvai face à un visage identique au mien. Seules ses boucles sombres comme la nuit relevées en queue de cheval permettaient d'affirmer que ce n'était pas moi.

 Seules ses boucles sombres comme la nuit relevées en queue de cheval permettaient d'affirmer que ce n'était pas moi

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« Alors Akiko, on ne sait plus quoi dire ? », sourit sadiquement la nouvelle venue.

J'étais paralysée. Je ne pensais pas la revoir maintenant. Mais son aura était la même que celle de la personne qui me suivait ces derniers temps.

La louve de la classe EOù les histoires vivent. Découvrez maintenant