Chapitre 30

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PDV Akiko

Ce soir-là, je dormis une nouvelle fois chez Karma. Sauf que, cette fois-ci, comme on l'avait décidé avant le dîner, j'étais allée récupérer des affaires.

« Dis Kiko, ça ira pour tes cauchemars ? , s'inquiéta-t-il alors qu'on discutait sur le canapé, après le dîner.

— Ne t'en fais pas. Je suis plus forte que j'en ai l'air.

— Je n'en doute pas mais... tu avais l'air si fragile la dernière fois. Cela me désole vraiment d'être la source de ça... », soupira Karma en baissant la tête.

Je souris et lui relevai la tête, déposant un baiser appuyé sur ses lèvres.

« Il ne faut pas voir les choses comme ça. J'ai peur, très peur de te perdre, parce que je t'aime. Mes cauchemars ne sont qu'un reflet de cette réalité. Mais si ça t'inquiète tant que ça, on a qu'à dormir ensemble. Ce n'est plus un secret pour toi, ta seule présence arrive à me calmer et à me détendre.

— Moi, je n'y vois aucune objection, au contraire. Mais toi ? »

J'eus un sourire malicieux et le surplombai, le forçant à s'allonger.

« Si je te le propose, c'est que c'est loin de me déranger, tu sais ? »

Je scellai nos lèvres brièvement avant de tracer une ligne de baisers de sa mâchoire à sa clavicule. Il soupira.

« Tu prends enfin les choses en main Kiko.

— Tu n'aimes pas ?

— Si, au contraire. D'autant que j'ai une belle vue de là où je suis. » répondit-il avec un léger sourire en coin.

Je devins rouge écrevisse et me rassis sur le sofa, gênée, faisant rire Karma.

« Je t'ai déjà vu avec moins que ça, tu sais ?

— Je sais, mais c'est toujours gênant quand tu le fais remarquer.

— J'y peux rien, t'es encore plus mignonne quand tu rougis. », dit-il tendrement en se redressant.

Je rougis encore plus et il déposa un léger baiser sur mes lèvres en riant. Je souris et on alla se préparer pour aller dormir.

Deux semaines avaient passé. Irina m'avait annoncé qu'elle travaillerait à la Défense et vivrait chez Karasuma une fois l'année terminée. J'étais contente que cela avance pour eux, mais j'étais un peu dégoûtée.

« Je vais vivre toute seule ou alors, je serais obligée de quitter mes amis... marmonnai-je un midi, à l'école, alors que j'étais allongée sur l'herbe avec la tête sur les cuisses de Karma.

— Si ce n'est que ça, tu peux vivre avec moi. Tu n'auras pas à nous quitter ni à vivre seule. Cela ne nous changera pas trop, tu dors chez moi récemment. Tu es vraiment accro à moi.

— Surveille tes chevilles tête de tomate. Si c'est véridique, l'inverse est tout aussi vrai.

— C'est pas vrai.

— Oh, alors j'irais dormir chez moi ce soir, ça te dérange pas ?

— Quoi ?! Ah non ! Hors de question.

— Pourquoi ?

— Ben... je...

— Dis-le Karma, souris-je malicieusement.

— Oui je suis accro à toi, c'est bon t'es contente ? Pff... »

Mon sourire s'élargit et je me redressai pour aller embrasser ses lèvres.

La louve de la classe EOù les histoires vivent. Découvrez maintenant