Épilogue

88 18 21
                                    

Je connus à ses côtes ce bonheur aussi précieux que mortel, cette félicité qui rendait chaque instant encore plus vivant que le précédent.
Nous vécûmes heureux jusqu'à la fin d'un temps. 
Heureux jusqu'au jour dernier où mon amour s'endormit au creux de mon sein pour ne plus jamais se réveiller.

Oh le monde aura continué à tourner, et l'éternité encore à mes trousses.
Mes crocs, sans nul doute, auront continué à se planter aux jugulaires pendant encore quelques siècles ; j'aurai continué à drainer l'essence vitale de l'humanité au nom de ma maudite errance... mais j'aurai finalement vécu, l'espace d'un temps.

 mais j'aurai finalement vécu, l'espace d'un temps

Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.
Il Était Une Fois Mon Cœur PalpitantOù les histoires vivent. Découvrez maintenant