une année difficile

Chapitre 4

Deux semaines après 

Aujourd'hui c'est le fameux cross du collège, j'aime beaucoup ce moment de l'année je trouve que c'est une journée super cool. Chaque niveau cours chacun leur tour, et c'est filles et garçons séparé. Par exemples toutes les troisièmes filles est un groupe et tous les troisièmes garçons est un autre groupe. Et ce qui est aussi sympathique c'est que les profs cours avec nous. 

Bon j'avoue que je ne sais pas pourquoi j'aime bien cette journée parce que je ne suis pas du tout endurante. Je ne sais pas pourquoi mais cette année j'avais vraiment envie de donner toutes mes capacités dans cette course. Mon père voulait que j'ai une dispense pour la courses parce qu'il me sentait trop faible pour la faire, mais il en était hors de question je suis comme tout le monde, je n'ai pas de raison d'avoir une dispense de sport je vais faire cette course qu'il le veuille ou non. 

Camille a essayé de me mette en garde avant la course: 

- Emma tu vas doucement hein tu ne forces pas tu n'es pas forcément en état donc si tu sens que ça ne va pas tu t'arrêtes. 

- Oh ça va c'est bon je te dis que ça va aller tu ne vas pas te mettre à remplacer mon père non plus, je gère parfaitement la situation. Je suis autant capable que toi de faire cette course. 

- Fait attention s'il te plaît vraiment.

 Je n'ai pas répondu. Le départ venait d'être annoncé, je commence à courir, je suis à côté de Camille c'est cool on a quasiment le même rythme. Fin au départ. Arrivée au milieu de la course elle me dépasse légèrement, mais ce n'est pas grave je ne suis pas la dernière loin de là. J'avoue que je commence à fatiguer je sens mes jambes qui me tienne de moins en moins, ma tête qui commence à tourner, mais je me dis que je dois à tout prix tenir jusqu'au bout je n'ai pas le droit de m'arrêter. A un moment donné on doit traverser un stade de foot, et juste après il y a une très grosse montée. Quand je vois la montée mais j'ai envie de pleurer, mais le mental prend le dessus et je me dis que je peux le faire de toute façon juste après cette montée, c'est l'arrivée donc je n'ai plus longtemps à tenir. Je commence la montée et je sens que c'est vraiment dure mais je prends sur moi et je donne toutes mes dernières forces. Je parviens à la franchir et une fois arrivée je m'écroule. Je suis à bout de souffle je n'en peux plus je n'arrive pas à respirer j'ai la tête qui tourne je vois tout noir, je tremble de partout. 

On m'amène dans une salle et des secouristes essaie de me calmer mais, je me sens partir, comme si je n'étais plus moi-même comme si je partais. Juste après ce moment j'ai un trou noir de quelques temps, je me souviens juste de voir ma prof titulaire derrière les secouristes en train de se ronger les ongles et après c'est le trou noir. Je commence à me souvenir à partir du moment où ma mère vient me chercher, mais tout le temps avant je ne me souviens plus de rien. 

Mon père n'avait pas pu venir du coup ils ont appelé ma mère et elle m'a amené chez le médecin. Il m'a dit que j'avais été au-dessus de mes limites que je n'aurais pas dû forcer à ce point-là. Il m'a dit que j'ai eu de la chance de ne pas finir aux urgences. 

Juste après ce cross c'était les vacances. Elles sont passées très vite. A la reprise des cours mon état physique c'était légèrement dégradé. J'avais bien perdu du poids comme je le voulais mais j'étais tombée à 50Kg moi j'étais trop contente mais au collège tout le monde me le reprochait et mon père aussi bien sûr. Au final je ne fais plus une semaine chez ma mère et une semaine chez mon père je suis tout le temps chez mon père c'est plus simple pour moi pour aller au collège. 

En plus comme si je n'avais pas assez avec ça j'avais l'impression que le harcèlement recommençait depuis quelques jours. Heureusement pas avec des gens de ma classe. Un midi j'étais au self et on m'a jeté de la nourriture on m'a insulté, je n'ai pas supporté c'était trop pour moi. Je n'en pouvais plus de cette situation, j'avais l'impression d'être un boulet pour tout le monde. Alors je suis sortie du self, je me suis dirigée vers les toilettes, et là j'ai avalé des somnifères comme si j'avais prédit dès le matin que ça allait être ce jour-là je jour de ma mort. Je n'ai pas compté combien j'en ai pris mais au moins une vingtaine. J'ai entendu Camille frapper à la porte des toilettes :