Paralysie

09

      Je t'aime...
      C'est sur ses mots doux que j'ouvre légèrement mes yeux éblouis par la lumière du jour. Guillaume, face à moi, me regarde tout souriant.

_ Bonjour

_ Bonjour, ça va?

_ Oui

      Il se rapproche de moi afin de m'enlacer.

_ J'espère que je ne t'ai pas fait mal...

_ T'inquiète...c'est une douleur normale

      Je rougis en repensant à ce qui s'est passé.

_ Tu ne travaille pas aujourd'hui?

_ Si mais à cause de la fête d'hier, on commence un peu plus tard aujourd'hui. Du coup, on peut rester comme ça pendant encore un moment

      Je souris. Je me sent bien dans ses bras mais quelque chose me tourmente.

_ Je peux te poser une question?

_ Oui, vas-y

_ Comment... Pourquoi tu es devenu comme ça?... Je veux dire, qu'est ce qui s'est passé pour que tu en arrive à la violence...

_ hum... Ma première et plus longue relation amoureuse. Samira Goldsmith, une lycéenne assez particulière. Elle aimait la nouveauté, elle n'aimait pas que ce soit toujours la même chose. C'est comme ça que l'on a commencé à utiliser toutes sortes d'outils...

_ Des outils?

_ Des chaînes, des fouets, des... Ne te tracasse pas avec tout ça. C'est du passé

_ Peu être mais je veux savoir ce qui m'attend

_ Oh mais moi j'ai arrêté d'utiliser des outils, je prefère utiler mon corps

_ Comment?

_ Avec des fessées, des morcures...

_ Des morcures?

_ Tu veux que je te montre?

      Je n'ai pas besoin de lui répondre qu'il commence en me mordant le lobe de l'oreille.

_ En plus je trouve ta peau particulièrement sucrée

      Il me mord ensuite le coup, mais plus fort qu'hier. La douleur fait vibrer mon corps, je ne comprend pas. Il continue en mordant le long de mon épaule et le haut de mes seins. La sensation pénètre mon corps et fait bouillir mon sang, je délecte. J'ai les tétons endolories mais losqu'il les mord, je ne peux m'empêcher de gémir.

_ Tu veux que je te fasse jouir comme ça?

_ Annnnnnnhhh oui

      Il reprend le même processus, je gémis de plus bel. Il descend sur mon ventre où il dépose de légers baisers avant de croquer de part et d'autres de mon nombril. Je chauffe, non je brûle, je veux qu'il en finissent, c'est exquis. Il m'écarte les cuisses et les relève.

_ Tu mouille déjà tellement, je savais bien que tu aimerai

      Ses mots sont suivis de délicieuses morsures dans l'intérieur de ma cuisse en remontant vers mon entre-jambes. Mon coeur se serre à chaque morsures, je gémis. Il recommence avec mon autre cuisse. C'est insupportable.

_ Attend encore un peu avant de jouir s'il te plait,  le meilleur est encore avenir

      Il suce la pointe de mon clitoris. Il lui donne trois coups de langue rapide et le suce entièrement.

_ Annnnnnnnnnhhhhhhh, j'en peux plus...

      Il suce une deuxième fois et le mord subitement. Je jouit immédiatement dans un cri terrible.
      Je suis pleine de sueurs. Je suis entre l'enfer et le paradis et alors que je pensais que s'en était fini, il me pénètre sans prévenir. Il me pilonne et m'assène des violants coups de rein. Je n'ai même pas le temps de comprendre ce qu'il se passe que je sent un nouvel orgasme monter. J'y cède et jouit une seconde fois suivie de Guillaume qui verse en moi dans un grognement avant de s'effondrer à mes côtés, à bout de souffle.
      Nous sommes restés un moment sans parler ni bouger, avant que je ne brise la glace.

_ C'est journée shopping aujourd'hui avec mes soeurs

_ Tu veux que je te dépose quelque part?

_ Non, t'inquiète

_ Ok. Passe alors une bonne journée, dit-il en me baisant gentiment le front

      Je m'assoie et grimace à cause de la douleur.

_ Tu as mal?, dit-il inquiet

_ T'inquiète pas, ça va

      Je me lève et vais dans la salle de bain. Je me regarde dans la glace et vois les traces rouges de morsures. Je souris, elles disparaîtront sûrement après la douche. Je me prépare rapidement et m'empresse de faire un petit dejeuner.
      C'est prêt, servi, et nous sommes à table. Le silence règne mais une question me perturbe.

_ Vous avez passer combien de temps ensemble?

_ Pardon?

_ Tu as dit que c'était ta plus longue relation... avec Samira Goldsmith...

      Ce sujet a l'air de le contrarier.

_ 5ans

      J'écarquille les yeux. Tant que ça!

_ Et pourquoi vous avez rompus?

      Il arrête de manger et se fige. Son visage s'assombrit, je regrette d'avoir poser la question.

_ Au fil du temps, elle changeait, elle n'était plus la même. Elle était devenue quelqu'un d'autre, quelqu'un dont la compagnie m'insupportait

      Il était devenu plus que glacial en l'espace de quelques secondes.

_ Désolé d'avoir poser la question...

_ Je comprend ta curiosité. Malheureusement, c'est un sujet assez épineux

      Nous avons continués a manger dans le calme. Une fois son plat fini, Guillaume se dépêcha de se rendre au cabanet. J'ai le temps de finir toutes les tâches de la maison avant que mes soeurs ne viennent me chercher. Nous avons fait le tour des boutiques et avons passés un bon moment entre filles. 
      Le soleil se couche et je rentre enfin chez moi. Guillaume est déjà là, assis sur le canapé il lit son courrier. Il a l'air inquiet. Je dépose mes mille sacs à l'entré et vais m'assoir à côté de lui.

_ Ça va? T'a pas l'air dans ton assiette

_ *il soupire. La demande que j'ai fait à la cour d'appel a été refusé, du coup je vais devoir entamer des démarches plus longues. Je stress un peu

_ Oh... Je peux faire quelque chose pour te détendre? Tu veux du thé?

_ Non, je veux te fesser

_ ... Je ne vois pas comment me fesser va t'aider

_ Ça libère. Tu comprendra quand j'aurai fini

      Je n'ai même pas le temps d'analyser la situation qu'il m'a déjà mis à quatres pattes en face de lui. Mes muscules se sont figés, je ne peux plus bouger. Il soulève ma robe dévoilant mes fesses. Il passe son doigt dans la corde de mon string et tire dessus avec un sourire pervers. Il fini par me l'enlever. Il caresse lentement mes fesses avant de leur infliger deux coups rapides. Il s'arrête et soupire profondement. Puis il donne cinq coups et caresse un moment mon sexe. J'ai la bouche grande ouverte, je ne peux ni bouger, ni crier, ni parler. Il recommence et enchaîne une dizaine de coups sans aucune retenue. Il s'arrête et m'enfonce deux doigts, je gémis surprise. Après plusieurs vas et viens il recommence à ruer mes fesses de coups puis s'arrête et m'enfonce de nouveau deux doigts.
      Il reproduit le même schéma cinq fois de plus avant de s'arrêter et de me caresser les fesses. Il se lève et enlève son pantalon pour en sortir une érection prête à l'action. Il me pénètre et enchaîne les coups de rein. Il me baise brutalement, sauvagement, me pilonne, et jouit en moi après m'avoir entendu crié son nom lors de mon orgasme. Il se retire et se rassoit sur le canapé.

_ Ah... Merci, je me sens beaucoup mieux, et toi aussi d'ailleurs

      Je rougis ne pouvant dire un mot. Mais il a raison, je me sens légère comme une plume, bien dans ma peau, comme après de soin esthétique. Peut-être que la fessé est vraiment bénéfique en fait...