CHAPITRE XIX

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Mariano était assis dans la cuisine, sa mère et Melchky dormait déjà depuis des heures. Il était deux heures du matin et il avait perdu le sommeil.  Malgré le fait qu'il se reposait le week-end il n'arrivait pas à arrêter de se demander où était passer leur coccinelle qui leur avait envoyé des informations sur les membres de la mafia. En plus il avait l'impression d'avoir déjà entendu parler de cette coccinelle mais où ?
Mariano se passa une main épuisée sur son visage, il se leva pour aller dans sa chambre, il passa devant celle de Melchky, il  l'entendit gémir de douleur comme ci elle se battait avec quelqu'un.

- Arrêtez non!!!!! Hurla Melchky en se réveillant en sursaut,elle etait en sueur, Mariano entra aussitôt dans la chambre il la trouva la tête entre les genoux.

- Mel ça va? Murmura t-il
Elle s'est mise sur la défensive, il mit ses mains devant lui pour essayer de la calmer

- C'est moi ça va c'était seulement un cauchemar.  Lui dit t-il en se rapprochant d'elle ,il s'assit sur le lit près d'elle

Melchky avait tellement mal au coeur, elle fondit en larmes, ce cauchemar avait toujours le même effet sur elle, elle voulait oublier ce soir où sa vie a basculé.
Mariano l'a serra dans ses bras pour la calmer, il la berçait comme un bébé en lui chuchotant des paroles réconfortantes jusqu'à ce qu'elle s'endorme enfin sans trembler mais avec les poings serrés. Cette image le fendait le coeur. Elle souffrait encore à cause de cette histoire.
Mariano la reposa sur le lit mais elle s'agrippait à lui comme à une bouée de sauvetage. Il lui chuchota encore quelques mots puis elle se détendit et il put se détacher d'elle, il posa un baiser sur son front en lui caressant la joue et s'en alla.

Melchky se réveilla le matin toute reposer mais très honteuse, elle se rappelait ce qui s'est passé hier dans la nuit,elle s'étirait sur le lit et le bruit de la porte la sortie de ses pensées. Quand elle leva la tête il était là vêtu d'un haut qui mettait bien en valeur son corps musclé,  Melchky déglutit péniblement, elle avait chaud tout d'un coup.
Il s'avança vers elle et s'assit sur le lit en face d'elle.

- Bonjour moya dorogaya

- Bonjour !!!

- Comment tu vas ? Demanda t-il légèrement inquiet

- Ça va merci. Répondit elle les yeux baissés sur les draps pour se redresser

Mariano ne pouvait plus résister à l'envie de la toucher  il leva sa main pour remplacer quelque mèches rebelle derrière son oreille, elle se raidit d'abord et se détendit ensuite. Il posa sa main sur sa joue et fit en sorte qu'elle le regarde, sa peau était d'une douceur insoupçonnée, Mariano ne se passerait jamais de la toucher.
Melchky était rouge, sa main posée sur sa joue lui donna des frissons dans son épine dorsale, quand elle croisa son regard elle crut s'évanouir il était si pénétrant.

- Tu dois prendre un bon petit déjeuner ce matin ,ma très chère mère veux que tu l'aide dans sa serre. Dit-il sur un ton théâtral en continuant de caresser ses cheveux

Elle opina simplement de la tête, il embrassa son front, Melchky pouvait se reculer mais elle n'en avait pas envie son corps était comme qui dirait sous le contrôle d'une autre personne, son baiser était doux. Elle ferma les yeux pour endiguer la chaleur qui se propageait en elle et pour savourer ce baiser. Puis il s'en alla et la laissant toujours assise sur le lit.

Elle aidait Angèle dans la serre toute la matinée ,elle ne se doutait pas que s'occuper des fleurs pouvaient détendre a ce point, la nuit avait été longue.  Elle se rappelait encore de Mariano qui la berçait dans ses bras comme un bébé, a cette simple pensée elle sentit des frissons le long de son épine dorsale.

La Vengeance D'un AngeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant