Pardon ?

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Une semaine plus tard :

Flash back:

J'étais assis dans un coin, recroquevillé sur moi-même, couvert de poussière, les joues baignées par les larmes, entouré par ces flammes qui dansaient autour de moi. J'avais peur. J'étais pétrifié et perdu. Je ne comprenais à rien de ce qui venait de se passer. J'avais juste entendu des gens crier et l'alarme incendie hurler,je voulais que ça s'arrête. Meltdown, Je me souviens d'en avoir fais un avant que cela ne commence. Peu à peu, seul dans mon coin, les souvenirs apparurent. La crise. J'étais en classe. L'alarme incendie, ce n'était pas de ma faute, c'était un exercice, c'est ça qui avait fait débuter ma crise. Je me souviens d'être par terre, me bouchant les oreilles comme je pouvais avec mes petites mains pour que les voix s'arrêtent et surtout, cette alarme de malheur.
Donc par terre, en pleine crise, pendant un exercice d'incendie.
Vive les crises d'autisme !
Ça vous réussi la vie !
Je me rappelle de la douleur jusqu'à la sentir encore.
Quelqu'un avait essayé de me porter et j'avais littéralement explosé.
Toujours d'en mon coin, je me remémorer toute la scène qui tournait en boucle dans ma tête.
Les flammes.
Elles étaient bleues.
Et aux dernières nouvelles, c'est pas normal. Celles qui dansaient encore à mes côtés étaient normales. Mais celles qui sont sorties de moi étaient bleues, j'en étais sûr.
Mes yeux se fermaient peu à peu où des voix appelaient plusieurs noms, puis le mien. C'était peut être les pompiers. Oui, c'étaient eux. Celui d'entre eux m'ayant aperçu, accouru vers moi.

Fin du Flash back.

Je me réveille en sursaut après cet affreux souvenir qui continue à me hanter. Je le fais, encore et encore, depuis maintenant presque 10 ans. Je suis trempé par la sueur et mon cœur a du mal à se calmer. J'allume mon téléphone pour regarder l'heure. 3h28. Merde, super. C'est mort pour se rendormir. Je vais aller courir, ça me fera du bien, ou je pourrais au gymnase et abimer un ou deux sac de frappe. Je descends doucement de mon perchoir pour ne pas réveiller les autres et me dirige vers la porte, récupère mes chaussures et les clés et pars en prenant bien soin de ne pas claquer la porte trop fort. Je cours vers le gymnase principal, quand je suis devant, je remarque que la lumière est allumée et de la musique s'échappe des portes. Je décide quand-même d'y aller. À intérieur, j'aperçois Delphine, qui martyrise lamentablement un sac de frappe.

" Tu devrais pas t'y prendre comme ça, tu vas finir par te péter le poignet ou un doigt. Il faut que ton poignet reste bien droit et rigide, il ne faut pas qu'il soit mou. Comme ça. Je lui explique en faisant une démonstration.

- Ah, merci du conseil.

- Y'a pas de quoi. Faut bien que je serve à quelque chose. Montre moi voir comment tu fais maintenant."

Elle s'exécute et envoie son bras s'écraser sur le sac.

" C'est mieux, mais c'est toujours pas ça. Ne tourne pas ton poignet, laisse ton épaule tout faire. Et n'essaye pas d'y aller de toutes tes forces, tu vas te déboiter l'épaule.  Je me place à ses côtés et lui montre comment faire. Insomniaque?

- Ouais, on peut dire ça. Toi aussi?

- Cauchemar. T'as l'air énervée, qu'est ce qui se passe?

- On s'est engueuler avec Steve. Longue histoire, mais ce qu'il peut être chiant quand il s'y met.

- Je te comprends. Les adultes sont chiants, mais c'est leur boulot.

Pendant près de deux heures, on s'entraîne tous les deux, je lui montre quelques coups et lui donne des conseils. Pendant ce moment, j'en apprends plus sur elle, sur sa famille et sa relation avec Steve.
Sa mère est morte à sa naissance, quant à son père, il a perdu la vie à son travail, il était agent du SHIELD. Steve était son ami et il avait décidé d'adopter la petite fille de 5 ans à l'époque.

- Et toi ? Parle moi de ta famille, de ton passé. Dit-elle après un silence.

On est assis sur le parquet, une bouteille d'eau à la main pour chacun. Je la regarde, surpris.

- Crois moi, tu veux pas connaître mon passé.

- Alors, décris moi ta famille. Insiste-t-elle en s'allongeant.

- J'ai une mère qui est médecin, un beau père architecte, un petit demi-frère de 7ans et une petite demi-soeur de 9ans. Voilà.

- Et ton père ?

- Je me souviens pas de lui. Il est parti quand j'avais 4 ans, quand mes premiers pouvoirs sont apparus.  Je lui explique en m'allongeant à mon tour.

- Dure. Et t'as aucune nouvelle de lui?

- Il m'envoie des lettres de temps en temps. Il dit avoir fait ça pour me protéger.

- Et tu le crois ?

- Oui, mais je sais pas si je devrais. Dans toutes ses lettres, il ne m'a jamais dit où est-ce qu'il était.

- Il t'as pas laisser d'adresse pour lui répondre ?

- Si une, une ferme inhabitée depuis des lustres dans le New Jersey. Les seules choses que je sais sur lui c'est que mes pouvoirs viennent de lui et qu'il a été dans ce lycée quand il avait à peu près mon âge.

- Rien d'autre ?

- Non. C'est le plus grand mystère de ma vie.

À ce moment, la porte s'ouvre et Steve apparaît, suivit par Nick Fury et Charles Xavier.

- Ah te voilà, toi. Ça fait une heure que je te cherche partout. J'étais inquiet comme jamais, ne me refais plus jamais ça, jeune fille ! S'écrit Steve en se dirigeant vers Delphine.

- J'arrivais pas à dormir. Donc je suis venu ici et Max est arrivé dix minutes plus tard. Défend-t-elle en se levant et je fais de même.

- Les enfants, il faut que nous vous parlons de quelque chose de très important. Prévient Xavier.

- On vous écoute. Dis-je.

- Nous pensons avoir trouvé quelque chose d'intéressant sur ton père, Max. Son dossier des ses études et de son parcours professionnel et sa vie privée après le lycée. Explique Fury en me tendant un dossier.

Je le prends et commence à le lire.

Sam Brian Wellbow.

Né le 12 septembre 1978, à Poissy en France.

- Attendez, quoi ? Je suis français ?

- On dirait bien. Et qu'est-ce que j'ai à voir la dedans, moi ? Demande Delphine en lisant par-dessus mon épaule.

-Vous n'avez aucun souvenir de votre père tous les deux? S'informe Fury.

- Votre ? Questionne Delphine.

Je ne les écouter pas, trop occupé à découvrir le passé de mon père.

- Delphine, écoute. "Le 10 août 2003, sa femme, Sarah, accouche de jumeaux, un garçon et une fille, Maximilien et Delphine Wellbow."

- Stop, stop, stop. PARDON ?! On est... Jumeaux ?!




Un Lycée Spécial { TOME 1 }Où les histoires vivent. Découvrez maintenant