Comme si de rien n'était

118 6 4
                                    

Préquel :

Cette fanfiction se déroule dans l'univers Harry Potter d'après-guerre. Voldemort a été vaincu par Harry Potter lui-même et ses fidèles amis. Maintenant, les élèves de sixième année retournent à Poudlard pour faire leur dernière année, et obtenir leurs diplômes. Nous allons suivre les aventures de Giulia Moretti, une élève de Serdaigle brillante et travailleuse, sur qui le malheur s'est abattu pendant la guerre puisqu'elle y a perdu ses parents ainsi que son grand-frère. Cette année, c'est elle-même qu'elle perdra.

Attention : cette fanfiction comporte du contenu explicite et violent, et est de ce fait déconseillée aux mineurs.

I used to pray when I was sixteen
If I didn't make it then I'd probably make my wrist bleed
Not to mislead turn my nightmares into big dreams
Whole squad mobbin' even though we only six deep
I was singing notes while my n***** played with six keys
Walking in the snow before I ever made my wrist freeze
I was blowing smoke, had me dizzy like Gillespie
N***** had no homes we were living in the dead streets
You couldn't find me like I'm Hoffa
Cover girls jumping out the page like they pop ups
Spending all my money on these n***** that I brought up
Taking care of families for my brothers when they locked up
And I had nothing to believe in
Double cup leanin'
Couldn't even breathe and
For that money I was fiending
Cali was the mission but now a n**** leaving

Leaving, leaving into the night
Now a n**** leaving, leaving
Leaving into the night, oh

She like my futuristic sounds in the new spaceship
Futuristic sex give her Phillip K dick
She never need a man, she what a man need
So I keep on falling for her daily
We was at Coachella going brazy
Stack a couple M's like I was Shady
Now I'm in Tribeca like I'm Jay-Z
Rockin' Sorayama like he pay me
I just signed a new deal with Mercedes
Got me movin' dirty like I'm Swayze
All my diamonds dancing like they Swayze
All my diamonds hitting like they Swae Lee
Jet so big got a business and a coach
Always livin' on the road, rockin' Louis a la mode, n****
And for that money I been fiending
Cali was the mission but now a n**** leaving

Leaving, leaving into the night
Now a n**** leaving, leaving
Leaving into the night, oh

Twenty mill' mansion, never lived in it
Zero edge pool, never dipped in it
Superstar neighbor in my business
Paparazzi tryna catch me slippin' and
Going on tour is my vacation
Every month another accusation
Only thing I'm phobic of is failing
I was never blessed with any patience

So a nigga leaving, leaving, leaving into the night
Now a n**** leaving, leaving
Leaving into the night, oh

The Weeknd - Snowchild

CHAPITRE 1 :

Les nouveaux vitraux filtraient la douce lumière de la lune à l'extérieur alors que McGonagall faisait un discours sur le retour à Poudlard après la guerre. Je n'écoutais pas un mot de ce qui sortait de sa bouche ridée, mais je me doutais qu'il devait s'agir de quelque chose comme un « nouveau départ », une année placée sous le thème du « pardon » et de la « bienveillance ». Je n'avais pas très envie d'entendre qui que ce soit tenir des propos positifs, si j'étais très honnête, je n'avais pas très envie d'entendre qui que ce soit tout court. M'évadant à nouveau dans mon esprit avant d'avoir une nouvelle fois des pensées que je ne serais pas en capacité de supporter, j'admirais avec sincérité la rapidité avec laquelle les professeurs avaient restauré Poudlard. L'école était comme neuve, comme si rien de terrible ne s'y était passé. Les élèves autour de moi semblaient eux-aussi faire comme si de rien n'était. La plupart d'entre eux étaient souriants, visiblement apaisés et reposés, tout le monde était de bonne humeur et heureux, outre quelques petites exceptions. A la table des Gryffondor, un jeune garçon blond était sur le point de fondre en larme, lui-aussi il avait dû perdre des proches pendant cette guerre. A la table des Poufsouffle, deux filles pleuraient sans dissimulation, se réconfortant l'une l'autre. Au moins, elles n'étaient pas seules. A la table des Serpentard cependant, personne ne pleurait, mais personne n'affichait un air triomphant non plus. A ma table, celle des Serdaigle, tous semblaient apaisés, hormis quelques deuxièmes années qui affichaient des têtes d'enterrement. Les Serdaigle sont fiers, je supposai que plus d'un à cette table souhaiterait pleurer, ou peut-être hurler, ou encore laisser exploser une colère grandissante, mais rien n'y ferait. A quoi bon, de toute façon ? Ce qui était fait, était fait. Nous ne pouvions changer le passé, et nous devions désormais vivre avec, et faire comme les autres, comme s'il ne s'était rien passé. Pourtant, il s'en était passé des choses.

Alpha OphisOù les histoires vivent. Découvrez maintenant