ᴇᴄʟɪᴘsᴇ || 𝑻𝒂𝒊𝑲𝒚𝒐𝒖

Chapitre 15| Sourire au coeur

attention, ce chapitre qui doit logiquement tout clôre, est surtout un gros bordel de conneries et d'humour.

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  C'est une douce odeur de café au lait, de pain grillé, et d'une boule de poils qui le sortit de son sommeil. Ouvrant faiblement les yeux, Victor les referma en grognant, tout en essayant de cacher son visage d'un bras, ce qui lui était étrangement impossible. Les sourcils froncés, il tourna la tête à gauche, pour voir son chat installé sur son bras, sa petite tête contre sa joue, et son frère endormi contre lui à sa droite. Qu'est-ce que Vladimir faisait là ? Et pourquoi sentait-il autant l'odeur de la cuisine ?

  Le rire de sa mère lui fit lever les yeux. Elle était penchée sur le dossier du canapé, et Victor se souvint du reste de la nuit, qu'il avait passé à regarder des films avec son frère, tout en mangeant une ou deux pizza. Ils avaient ouvert le canapé-lit, et s'étaient finalement endormi au bout du second film. En jetant un coup d'œil à l'horloge murale, il vit qu'il était onze heures. Lui n'avait pas beaucoup dormi, et ça ne le gênait pas, mais il n'imaginait pas l'état de Vladimir au réveil. Lui était de nuit, son frère de jour.

« Bien dormi mon coeur ?

- Si on omet que je ne sens plus mon bras droit, oui, plutôt bien pour une fois.

- Tant mieux. Tu es d'attaque pour ce soir ?

- ... Pas vraiment. Avoue-t-il, en détournant le regard, pour le poser sur son chat. Mais je n'ai pas le choix.

- Je suis sûre que ça va bien se passer. »

  Il ne retint pas ses lèvres de prendre la forme d'un sourire. Sa mère repartit dans la cuisine, tout en lui demandant de réveiller son frère. Victor fit partir son chat, qui se releva pour s'allonger sur son torse, à son plus grand désarroi. Quoiqu'il en soit, le bras enfin libre, Victor commença à secouer son frère, tout en essayant de mettre son visage pile sous les rayons de soleil pour le réveiller. Ce qui fini par marcher.

  Le plus âgé se redressa en grognant, les cheveux en bataille, deux ou trois poils de barbe sous le menton, les traits tirés par le manque de sommeil.
  Il regarda autour de lui, le temps de comprendre qu'il avait dormit dans le salon avec son frère, et n'avait sûrement eut que quelques heures de sommeils, quatre ou cinq tout au plus. Il se tourna vers Victor, et eut un rire en le voyant se redresser, son chat dans les bras, les cheveux emmêlés, cascadant dans son dos fin.

« Ça va ?

- Mieux que toi. Ironisa le cadet, en se frottant un oeil. J'ai l'impression qu'on s'est endormi en même temps.

- J'ai aussi l'impression.

- Maman a fait du café au lait si tu veux.

- Oh god, je l'aime. » répondit-il simplement en quittant le canapé, pour vite se rendre dans la cuisine, bien qu'il faillit se tauler une ou deux fois au sol, sous les ricanements de son frère.

  Victor lâcha un rire, puis quitta à son tour le canapé, pour se rendre lui aussi dans la cuisine. Le pain grillé le fit presque ronronner. Bien qu'il n'en mangeait pas beaucoup, l'odeur avait le don de le réveiller. Il se servit à son tour du café, tandis que sa mère ouvrait la fenêtre de la cuisine, et que son chat sautait de son épaule pour vite s'éclipser par la fenêtre, et que Vladimir gisait à moitié mort sur la table centrale.

« C'était bien votre séance films-pizzas nocturne ? Demanda leur mère, se moquant gentiment de l'état de son fils aîné.

- Plutôt. Mais Vlad' n'est clairement pas fait pour rester éveiller la nuit.