Nathan

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Le lendemain soir nous retournons dans cette boîte, j'ai expliqué aux filles ce qu'il s'était passé et elles sont aussi intriguées que moi. Mais elles viennent ici, pour agrandir leur tableau de chasse, tout en surveillant ce qu'il se passe autour de nous. Je suis pas sûr  que cela m'aidera beaucoup, elles vont finir par oublier ce qu'elles font ici avec moi, je ne leur en voudrais pas. Apres tout ce sont mais meilleures amies et pas mes bodyguards. Et puis, j'espère bien pouvoir revoir cet inconnu au yeux rubis, il est tout autant intriguant que sexy.

Dès que nous entrons, je sens de nouveau ce regard sur moi et toujours rien, ça m'énerve. Nous prenons une bière au bar et allons nous asseoir, les filles ont décidés d'aller se trémousser et moi je reste à ma place, observant les lieux et les gens. De temps à autre,  elles me jettent un coup d'oeil et scrutent les alentours, mais comme moi, elles ne remarquent rien, un coup d'épaules nonchalant me le fait comprendre.

  Quand je relève la tête, vers le balcon, au niveau de l'étage VIP. Dans la pénombre, de l'étage du dessus Je vois deux saphirs incandescents posaient sur moi, ce qui me fait me trémousser sur ma chaise, je ne comprend pas, pourquoi moi ? Et, qui est cet homme ?

Quant à ses yeux, sûrement des lentilles de contact, qui recouvrent la totalité de l'oeil. Ce ne peut pas être naturel  et puis le surnaturel n'existe pas.

J'ai l'impression que pour lui, je lui appartiens, chose qui n'est pas et qui n'arrivera pas, j'en suis sûr. Il est vraiment trop en perfection pour être seul, je ne le connais même pas. Il est vrai, qu'il est d'une beauté à couper le souffle, mais quand même, je ne saute pas sur tout ce qui bouge. Ce regard me met mal à l'aise, autant qu'il m'attire. Son regard insistant qui me détaille sans vergogne. Mais mon corps se traitre voudrait déjà lui appartenir et être sien. Je commence vraiment à être à l'étroit dans mon jean. Heureusement, que je suis assis et en profite pour remettre mon sexe en place. Vraiment les jeans serrés c'est pas le top.

  Ces yeux inquisiteurs qui me scrutent en tout impunité, font monter mon excitation à des sommets que je ne soupçonnais même pas. Puis la pointe de sa langue s'insinue hors de sa bouche pour lécher lentement ses lèvres pleines.

  Je suis sorti de mes pensées, quand je vois le mec d'hier soir venir se coller à l'Apollon, un grand brun baraqué, un mètre quatre vingt dix peut-être deux mètre, brun cheveux long avec des mèches rouges de chaque côté du visage, des yeux bleus qui ressemblent à des saphirs, un corps de rêve, un fantasme sur patte, quoi!

Mais les rêves et les fantasmes doivent rester ce qu'ils sont. Je savais que ce type ne pouvait pas être seul. Je redescend de mon petit nuage. Des cheveux blonds courts et un corps tout aussi affolant. Il me fixe à son tour et la même envie que dans les yeux de son copain. Celle qui dit "je t'ai à l'oeil, et bientôt tu sera à moi". Puis il me fait un clin d'oeil, mon sexe toujours au garde a vous, me fait comprendre que lui aussi est intéressé. Puis ils me tournent le dos et s'évaporent.

Je sais que je vais rentrer frustré, et ma main sera la seule façon de me soulager.

Je voudrais les voir nus pour être sûr, mais là, tout de suite je sais que si je les avais sous la main, ma nuit serait courte. Encore ce fantasme.

Et puis comment dois-je prendre, le fait que ces deux hommes s'intéressent à moi. Moi ado de dix-neuf ans, étudiant et ne connaissant pas grand chose aux sentiments amoureux, qui préfère profiter de sa jeunesse et enchainer les aventures sans lendemain.

  Je finis par rentrer. Et avant de partir j'ai prévenu les filles, bien sûr! Pour ne pas qu'elles s'inquiètent.

  Arrivé à l'appartement. Je ressasse le court de ma jeune existence, vide et pleine à la fois. Que ferais-je si l'amour, le vrai se pointer là, ici à ma porte. Je fuirais ou je le ferais entrer dans ma vie. C'est sur ces questions que le sommeil me gagne et que je m'endors sans m'en rendre compte, en n'ayant aucune réponse .

  Aujourd'hui dimanche, je me lève tôt et pars courir. Je sens mon corps se réchauffer et mes muscles travailler, je suis bien, les endorphines commencent à faire effet et linkin Park dans les oreilles c'est le paradis. Castle of glass résonne dans mes oreilles . Après deux heures de footing je rentre en sueur et essoufflé.

Quand je passe le coin de la rue je crois apercevoir le brun de la boîte, je pense avoir rêvé, oui c'est sûrement ça. Si je commence à les voir partout, je vais devenir complètement fou.

  Je prends vite fait une douche et rejoins les copines au parc pour un pique-nique sous le soleil et la douceur de septembre.

  Elles me racontent leurs soirées et le fait qu'elles y retourneront le week-end prochain, je verrais si je les accompagne ou pas.

  Lundi est déjà là et la semaine recommence. Bonjour, cours, révisions et nous ne voyons pas le temps passer.

  Aujourd'hui c'est le week-end et nous décidons de retourner en boîte. J'ai mis un jean slim, un tee-shirt noir avec un de mes groupes de rock préféré et une paire de Nike noires. Enfin dans la boîte je fais un tour visuel pour voir si mes deux inconnus sont là. Mais rien, je suis déçu et soulagé à la fois, comment j'aurais réagi face à leur regard troublant et inquisiteur. Et si ils m'avaient approché, les aurais-je laissé faire? Je ne le saurais sûrement jamais et je ne les reverrais pas non plus, donc la question ne se pose pas.

  La soirée passe et comme je m'y suis attendu, ils ne sont pas venus. Tant pis, les filles n'ont rien trouvé à se mettre sous la dent, on rentre. Couché tôt, levé tôt.

Et mon dimanche, se résume à faire mon petit footing, une nouvelle semaine vient de s'achever. J'espère que la suivante, sera plus mouvementée que celle-ci. Et j'espère revoir mes deux inconnus.

Dragon mon amourOù les histoires vivent. Découvrez maintenant